Je gravis une rue, tu marches dans celle d'à côté. La porte de la boulangerie est encore battante : tu viens d'en sortir. Je m'installe en terrasse, tu payes au comptoir. Nous vivons en parallèle. Parfois, je prends une rue que je n'emprunte jamais normalement dans l'espoir de te croiser. Maus ça n'arrive jamais.
Ces allers simples ressemblent à nos vies.