Dans une histoire d’amour, les débuts sont délicats. Un rien les fragilise. Ils savent qu’ils sont débuts.
Le manque les paralyse, la durée les éprouve, le retard les inquiète. Ils ont peur et se mettent facilement sens dessus-dessous.
Car les débuts ne supportent pas les remises à plus tard, les décalages horaires, les impératifs sociaux.
Ils comptent les jours, retiennent les heures, se souviennent des secondes.