Les suivre pour le seul plaisir de les voir marcher, tout le corps engainé, mouvant, balancé, tout le corps vivant dans la mince pelure de la robe. Le long muscle du mollet, à chaque pas tendu. Le fin équilibre sur le peu d'assise des hauts talons, et la cambrure qu'ils imposent.
Cette gracilité élégante qui n'appartient qu'à la femme. Qui est source d'émoi lorsqu'on la voit se manifester.