J'observe la foule. Il fait froid, mais pas plus d'un homme sur dix ne porte de pardessus ; les femmes paradent, bien que leurs bas, toutes n'en ont pas malgré la rigueur de la température, soient troués, filés, leurs vêtements râpés, mais en revanche le maquillage est soigné. Rien de déprimant comme cette illusion de luxe que chacun se donne à lui-même et prétend donner aux autres.