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Critiques de Louis Dubrau (5)
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A part entière

L'année 2021 commence bien : Masse critique du mois de Janvier m'a replongée dans les « femmes de lettres oubliées », car j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour recevoir le roman de Louis Dubrau « A PART ENTIERE ».

J'avais déjà découvert cette collection en octobre 2020 en étant choisie pour publier une critique de « l'invisible ».

Première originalité de ce roman paru en première édition en 1974, derrière l'auteur se cache une femme, Louise Scheidt.

Le début est brutal ! Marie vient de se défenestrer et ses derniers mots avant de mourir accusent son mari « c'est Guillaume, il m'a poussée… »

Accusation à double sens : l'a-t-il fait basculer par dessus le balcon physiquement ou l'a-t-il amenée moralement à se suicider parce qu'elle n'attendait plus rien de sa vie ?

Guillaume entretenait une liaison avec Célia depuis trois ans, et Marie de son côté avait des amants de passage.

Pour se reconstruire et comprendre ce geste désespéré il faut qu'il parte, d'autant plus que son entourage est sans concession à son égard. A commencer par sa mère qui dépense toute son énergie à critiquer tout ce que fait son fils.

Petite réflexion au passage : Guillaume s'adresse toujours à elle en disant « mère » et non maman et ça me surprend, car depuis le début je trouve l'écriture énergique précise et plutôt moderne.

Sans doute (et ça n'amuse que moi) une façon de l'auteure de nous ramener à l'époque où a été écrit ce drame.

Bon ! Donc Guillaume doit partir et tout laisser derrière lui. Sa galerie de peinture, son associé avec lequel il ne s'entend pas et sa maîtresse dont il commence à se lasser.

C'est son ami Pierre qui va lui proposer de s'installer en pleine campagne dans une ancienne propriété proposant des chambres en location. le mode de vie de Valérie et Bosco les gérants de la Chênaie va vite captiver ce « rat des villes ».

Il va prendre ses marques, entreprendre un voyage intérieur, refaire sa vie à l'envers, et penser un peu à l'épreuve qu'il traverse, mais pas trop en fait…

Il va aussi rencontrer une jeune femme qui va beaucoup l'intéresser (sans doute parce qu'elle s'appelle Marie), et de longs chapitres que j'ai parfois trouvés désagréables et ennuyeux vont se succéder.

Le retour de Guillaume à son domicile va mettre fin à ce roman, beaucoup de questions vont rester sans réponse (notamment concernant la mort de sa femme), et là j'ai envie de dire tout ça pour ça ?

Je rejoins « lectrice_en_serie » sur ce point : moi aussi j'ai terminé ce roman par obligation. Sans Masse critique je l'aurais abandonné sans regret.

Je reconnais qu'il est bien écrit, mais ça ne fait pas tout !

Je remercie Babelio et les éditions Névrosée pour cet envoi, Femmes de lettres oubliées est une belle collection, mais là pour moi ça n'a pas fonctionné.

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A part entière

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Névrosée pour la masse critique.



Livre écrit par Louis Debrau, de son vrai nom Louise Scheidt, femme qui a décidé d'écrire sous un pseudonyme masculin pour éviter les avis subjectifs sur les écrits des femmes à l'époque.



Aspect "ergonomique" : le livre se prend bien main. Pour les personnes ayant des problèmes de vue la police du texte est correcte (un peu plus grosse que le roman de poche classique).



Avis plutôt mitigée sur ce livre.

Je pense que ma déception est dû au fait que je m'attendais à une enquête sur la cause du décès et de l'accusation portée au mari mais il n'en est rien. Les premières pages se lisent bien le rythme est bon mais très rapidement tout devient mou... C'est mou... Mais d'un mou... L'histoire s'accélère un peu vers le milieu du livre et vers la fin, c'est tout.



Côté psychologie, on perçoit un introspection mais je le sens pas assez approfondie, c'est superflue, la psychologie des personnages est de "surface". Le texte nous échappe tout comme la vie du personnage principal, peut-être est-ce voulu de l'auteur ?



L'histoire en elle-même ne m'a pas trop plu mais comme dit plus haut je pense que je n'avais pas les bonnes attentes. Honnêtement, je me suis forcée à finir ce livre car c'est une masse critique mais ce n'a pas été un plaisir.



Néanmoins, j'ai hâte de découvrir la collection "Femmes de lettres oubliées" dirigé par Anna Menese dont je trouve l'idée fabuleuse !
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A la poursuite de Sandra

Dans la cadre de la dernière "Masse Critique", j'ai été sélectionnée pour lire "A la poursuite" de Sandra de Louis Dubrau. C'était une découverte pour moi mais je reconnais que la 4ème de couverture m'avait véritablement donné envie de le lire.

Avant toute chose, il est utile de préciser que ce livre est une réédition et que sa première sortie fût en 1963. Et d'autre part que Louis Dubrau n'est autre que le pseudonyme masculin de Louise Scheidt (1904-1997)

Il faut dès lors se conditionner par une écriture classique parfois même désuète. Un vocabulaire riche et pointu. Un régal pour les puristes ou académiciens, déstabilisant voir incompréhensible pour le commun des mortels.

Son oeuvre est aussi très marqué par le pessimisme qui la caractérise ainsi que son esprit ironique et caustique.

On retrouve parfaitement "le malentendu fondamental entre les êtres, la solitude morale et la désillusion" qui sont ses thèmes privilégiés.

Pierre Audret, ancien amant de Sandra se lance dans une quête effrénée voir obsessionnelle aux rencontres et témoignages qui pourraient le conduire à Sandra. Lui-même s'interrogeant, tout à tour, ayant été persuadé qu'il la connaissait mais au fond qu'en est-il.

Une oeuvre philosophique au travers d'un narrateur où se mêlent souvenirs, témoignages sous fond de tableaux dépeints.

Un labyrinthe sans fin où moi-même je me suis perdue.

A mon grand regret, rien ne m'a plu dans ce roman.
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A la poursuite de Sandra

Reçu dans le cadre d’une masse critique, c’est le résumé qui m’a interpelé.



C’est un roman riche, de par sa complexité, le vocabulaire utilisé et les thèmes abordés : la solitude, le désespoir amoureux, la recherche de réponses existentielles.



J’ai apprécié la lecture même si on se sent perdu dans la recherche effrénée du héros pour retrouver une femme. Ce qui m’a le plus plus questionné, c’est ce personnage principal pour qui j’ai eu de l’empathie mais que j’ai trouvé complexe à comprendre.



Il me semble que c’est une réédition d’un livre des années 60 et on sent que le traitement n’est pas vraiment contemporain, mais cela peut plaire à ceux qui ne se lassent pas de lire des classiques.



Dans l’ensemble, c’est une bonne lecture, qui donne à réfléchir.
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A la poursuite de Sandra

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il est ancien mais n'est pas trop lourd à lire.

J'ai aimé suivre Pierre dans sa recherche de Sandra. On comprend vote ses sentiments et on les voit évoluer tout au long de ce roman.

Le fait que le roman contienne à la fois le témoignage de Pierre mais également des lettres, des témoignages, des avis de plusieurs personnes ayant côtoyé Sandra est très intéressant. On se demande vraiment ce qui a bien pu arriver à Sandra.

On s'attache au personnage, qui a un esprit bien à lui, qui ne se laisse pas marcher dessus et se forge ses propres opinions tout au long du récit.

Un roman vraiment très sympathique à lire!! On cerne bien les personnages et il est bien construit.

Le personnage principal se découvre et se trouve tout au long de sa recherche de Sandra et ça donne envie de connaître la suite du récit

Je vous le recommande fortement

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