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2.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Boudry , le 17 mars 1822
Mort(e) à : Neuchâtel , le 13 septembre 19
Biographie :

Louis Favre, né le 17 mars 1822 à Boudry et mort1 le 13 septembre 1904 à Neuchâtel, personnalité neuchâteloise (canton de Neuchâtel, en Suisse), fut professeur2, naturaliste, historien, écrivain, archéologue, dessinateur. Il était membre de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel3. Il était directeur du Gymnase de Neuchâtel et fut l’un des fondateurs du Musée d'histoire naturelle Neuchâtelois. Il illustra certaines œuvres de son professeur et ami, Louis Agassiz4.

La bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, conserve le fonds patrimonial Louis Favre
Louis Favre naît à Boudry en 1822. Il fait ses classes au Collège de Neuchâtel et ensuite au Gymnase (septembre 1836) où il suivra, entre autres, l’enseignement d’Henri Ladame6 et de Louis Agassiz dont il écrira la biographie en 1881. À cette époque, Louis Favre est en pension chez sa sœur Augustine qui a épousé Henri Ladame. En 1839, il entame une année de philosophie qu’il interrompt en 1840 pour devenir maître de la classe supérieure du collège du Locle. On le retrouve ensuite maître principal à La Chaux-de-Fonds. Il prit part à la fondation du Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel. En 1848, il épouse Marie Jacot-Guillarmod, artiste peintre de talent qui contribuera ensuite, au côté de son mari à l’illustration d’ouvrages de sciences naturelles. En 1849, la famille est de retour à Neuchâtel. En 1858, naissance de leur unique enfant, Paul. Marie décède en 1871 tandis que Paul est âgé de 13 ans7. De 1873 à 1890, Louis Favre sera le directeur du Gymnase cantonal. Auteur de plusieurs romans, encyclopédiste éclectique, tour à tour pédagogue, mécanicien, littérateur, historien, naturaliste, dessinateur, et critique d'art. Il laisse une œuvre importante et une correspondance riche qui sont conservées à la bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel. Une courte maladie l'emporte le 13 septembre 19048,9. Il fut enterré à Neuchâtel au cimetière du Mail, aujourd'hui transformé en jardin public, son monument funéraire n'a pas été conservé
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Favre_(%C3%A9crivain)
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Autrefois, un procès n’était pas considéré comme une calamité ; nos pères, comme leurs voisins de France et de Normandie, étaient d’humeur processive ; ils tenaient cela des siècles précédents où cette maladie affligeait l’espèce humaine au point que l’on s’ennuyait si l’on n’avait pas quelque affaire litigieuse sur les bras.
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– Si je n’avais que des lurons comme vous, dit le conducteur à Henri, je m’embarrasserais pas mal de mes quatre traîneaux ; nous arriverions à six heures ou à dix heures, ça me serait parfaitement égal ; je suis habitué à la peine ; mais ce qui est gênant, c’est les femmes ; ça ne sait que piailler, crier, glousser et donner de l’embarras. J’en ai vu qui tombaient évanouies dans les plus mauvais moments, quand je ne savais plus où donner de la tête. Quel sacré commerce ! Bien heureux encore quand elles ne prennent pas des crises de nerfs. Mais aussi pourquoi faut-il qu’elles se fourrent partout ? Ah ! sacrebleu ! en voilà encore un qui verse.
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Mon cher, je te présente Simon-Pierre Matthey, le doyen et le meilleur des chasseurs de la contrée.
– Pas de compliments, mon garçon, dit le vieillard avec dignité, si nous pouvons chasser ensemble, ton ami verra bien ce qu’on peut faire même à quatre-vingts ans.
– Est-ce possible ? dit Henri, en faisant un geste de sur-prise.
– Eh ! oui, je suis né aux environs de 1762, et j’ai vu tomber bien des neiges. De mes contemporains, il n’en existe plus guère, dit-il, en branlant la tête et en essayant de redresser son dos voûté. Je vous disais donc, à vous autres, que si ce temps continue et si le vent chaud se met à souffler, ainsi que l’état du ciel me l’annonce, nous aurons bientôt de l’eau dans les cuves ; je parie une bouteille que les chéneaux coulent déjà.
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– Est-ce une pure affaire de mode, dit-il, que ces histoires d’échappement à ancre ou à cylindre, avec des trous en rubis, que vous faites graver sur les cuvettes ?
– Dans les trous en pierres fines, les pivots ne rencontrent presque plus de frottement ; le mouvement est plus facile et l’usure moindre que dans le laiton. Quant aux échappements, celui à cylindre est excellent pour les pièces ordinaires, mais lorsqu’on exige une marche supérieure, on prend l’ancre, et pour les chronomètres l’échappement à ressort. En voici la rai-son : regarde cet échappement à cylindre : le balancier n’est pas libre et ne peut faire que de petits écarts, tandis que l’ancre laisse au balancier toute liberté ; aussi prend-il ses coudées franches, et il se permet des allures telles que les causes extérieures de perturbation, les secousses, n’ont plus d’influence sur lui. Entre ces deux balanciers, il y a la même différence qu’entre un enfant qui trébuche à chaque pas, et un homme vigoureux qui marche d’un pied ferme en renversant, s’il le faut, les obstacles qui s’opposent à son passage.
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– Tu veux donc, dit le père, que l’établisseur te paie une montre qu’il ne pourra pas vendre ? crois-moi, mon garçon, il faut que l’horloger, comme tous les artistes, fasse de son travail une question d’amour et d’honneur ; lorsqu’il ne sera plus qu’un mercenaire sans cœur et sans ambition, le moment sera venu de le remplacer par des machines aux entrailles de fer, qui font leur œuvre journalière sans trêve ni repos, sans peine, mais aussi sans plaisir, et avec une exactitude désespérante. Et comme les machines fonctionnent partout où il y a de l’eau et du charbon, notre industrie se déplacera, émigrera, et ce sera fini de la prospérité de nos pauvres montagnes. Nos descendants seront ré-duits peut-être à l’humble vie de nos ancêtres, qui fabriquaient des boucles et des pipes de fer.
– Vous avez raison, mon père, chacun de nous devrait tenir à se faire une réputation et à la conserver ; mais on est poussé malgré soi, par la force des choses, à une production effrénée ; la veine est bonne, on veut l’exploiter ; l’appât du gain fait taire toute autre considération. Voyez les noms les plus honorables placés en contrebande sur des ouvrages sans valeur. Que de-vient un nom, je vous en prie, dans ce naufrage de la propriété industrielle, si le premier venu peut le confisquer à son profit ?
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– Non, mère, je compte emporter quelques bouteilles de notre meilleur vin pour soutenir l’honneur de nos vignobles de Boudry, qu’on déprécie à tort ; et puis, que dites-vous d’une truite de l’Areuse, ou d’un Ombre-Chevalier ?
– Tu as raison ; voilà ce qui s’appelle une idée ! Les vieilles gens ne sont plus bons à rien. Tu sais que nous avons encore du vin de la comète de 1811, et du 19, du 22, du 27, et du 32 qui fait sauter le bouchon comme du champagne, ce petit enragé ; et du 34 en masse, blanc et rouge. Prends au moins cinquante bouteilles pour tourner sur le dos ces montagnons habitués à l’eau de cuve, au petit-lait et à la piquette de France. Ça leur réchauffera une bonne fois l’estomac, à ces pauvres horlogers, nourris de pain d’avoine. Au moins n’oublie pas d’avoir ta bourse bien garnie ; pour l’honneur de sa famille, il est convenable qu’un garçon de bonne maison fasse, dans l’occasion, sonner les brabants dans la poche de son gilet. Mon père, qui était justicier et maître-bourgeois en chef, ne sortait jamais sans en avoir une poignée dans sa veste, mais il se gardait de les dépenser.
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— Me permettez-vous de voir ce que fait M. Gustave ? dit Madeleine bien bas.
— Non, pas encore, il commence mon portrait et cela ne va pas vite.
— Un portrait avec des couleurs ?
— Oui, des couleurs à l’huile ; il peint sur de la toile.
— De la toile comme on fait les chemises ?
— Parfaitement, de la belle toile de fil.
Madeleine regarda Gustave avec des yeux émerveillés ; il avait fait un grand pas dans son estime.
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Cependant, vainqueurs et naufragés étaient unanimes à reconnaître que le vin nouveau ne devait pas faire oublier le vin vieux, et le choc des verres dans le cabaret voisin annonçait que les soifs présentes et passées recevaient une éclatante satisfaction.
(Une histoire de vendanges)
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« Madmoisel ai bient libre desposé en vante les chan et les prai sissa luit quonvien, ceulman je la previen quel recevra un esploi com quoi je prette serreman devan la jucetis, ocivrai que Dieu me fâce grasse alla fain de mé jour, que vautre pair a promi au mien de les luit laissé aluit et assé zanfan otan qu’il voudront lé cultivé. Y fodra an quoncequens que Madle compa-rese devan M. le Châtelain et prette osi serreman sur le saiptre, cinnon elle me pairas une aindame nité de mil livre suisse. »
« En foie de quoy je raiste son fidel vignerond.
« D. TRIBOLET. »
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Chaque fois qu’il peut obtenir un congé ; il a l’air de guetter quelque chose, comme le chat de l’hôtel, qui convoite le pinson et ne le perd pas de vue.
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