AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.5/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montfort-la-Cane , le 31/01/1673
Mort(e) à : Saint-Laurent-sur-Sèvre , le 28/04/1716
Biographie :

Louis-Marie Grignion de Montfort est un prêtre catholique.

Il est l'aîné d'une très nombreuse famille composée en tout de huit garçons et de dix filles. Son père, avocat au bailliage de Montfort, exerce une profession qui ne lui procure pas suffisamment de revenus pour nourrir sa famille. Il s'installa donc à la campagne, où les produits des terres aideront toute la maisonnée à vivre.

Louis-Marie passa presque toutes ses premières années et sa petite enfance à Iffendic, à quelques kilomètres de Montfort, où son père avait acheté une ferme connue sous le nom de "Le Bois Marquer". A l'âge de 12 ans, il entra au collège des Jésuites de St Thomas Becket à Rennes; il s'y montra très bon étudiant et aussi accentua certaines lignes de force qui devaient plus tard marquer sa vie.

Pendant ses années d'études, il se sentit appelé à devenir prêtre, et, au terme de ses études ordinaires, commença ses études de philosophie et de théologie, toujours au collège St Thomas de Rennes. Cependant, grâce à un bienfaiteur, il put compléter ses études au célèbre Séminaire de Saint-Sulpice à Paris. Il se mit en route pour la capitale vers la fin de 1693.

Il est ordonné prêtre en 1700, et se consacre à la prédication dans des missions rurales. Le 6 juin 1706, il est reçu en audience par le pape Clément XI espérant être envoyé en mission outremer, mais le pape lui demande de rester en France avec le titre de missionnaire apostolique. Il rentre en France, se rend à Notre-Dame des Ardilliers à Saumur, puis au Mont Saint-Michel et commence ensuite son apostolat des missions. Jusqu'à sa mort Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, depuis Saint-Brieuc jusqu'à Saintes et de Nantes à Rouen.

Il est le fondateur de deux congrégations religieuses : la Compagnie de Marie (les Pères montfortains) (1705) d'où seront issus les Frères de Saint-Gabriel et une congrégation féminine : les Filles de la sagesse (1703).

En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le "Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge".

Lors d'une mission paroissiale, il meurt à 43 ans, épuisé par la fatigue et les pénitences. Béatifié au XIXe siècle par Léon XIII, en 1888, il est canonisé au XXe siècle par Pie XII, en 1947.
+ Voir plus
Source : LA VOIE MYSTIQUE
Ajouter des informations
Bibliographie de Louis-Marie Grignion de Montfort   (10)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

La Passion, cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le meilleur traité existant sur la nature et le rôle de la Vierge Marie dans le Plan de Dieu. Pourquoi nous devons aimer Marie, comment elle nous mène vers son Fils, en quoi elle est notre meilleurs secours dans les épreuves de la vie, tout est dit dans ce petit livre, dont le style peut nous paraître un peu désuet, mais dont les fruits peuvent être grandioses. Un must dans la littérature religieuse, livre de chevet du pape Jean-Paul II.
Commenter  J’apprécie          111
Cette dévotion à la Très Sainte Vierges est un chemin assuré pour aller à Jésus-Christ et acquérir la perfection en nous unissant à lui
Commenter  J’apprécie          110
Dieu le Père a fait un assemblage de toutes les eaux, qu'il a nommé la mer; il a fait un assemblage de toutes ses grâces, qu'il a appelé Marie.
Commenter  J’apprécie          80
Or, si les conciles, les pères et l'expérience même nous montrent que le meilleur moyen pour remédier aux dérèglements des chrétiens est de les faire ressouvenir des obligations de leur baptême et de leur faire renouveler les voeux qu'ils y ont fait, n'est-il pas raisonnable qu'on le fasse présentement d'une manière parfaite par cette dévotion et consécration à Notre Seigneur par sa sainte Mère?
Commenter  J’apprécie          50
O Mère admirable ! Présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d'esclave éternel, afin que, m'ayant racheté par vous, il me reçoive par vous.
Commenter  J’apprécie          60
Car on a toujours remarqué que ceux qui portent la marque de la réprobation, comme tous les hérétiques et impies, orgueilleux et mondains, haïssent ou méprisent l'Ave Maria et le chapelet.
Les hérétiques apprennent et récitent encore le Pater, mais non pas l'Ave Maria, ni le chapelet ; c'est leur horreur : ils porteraient plutôt un serpent sur eux qu'un chapelet. Les orgueilleux aussi, quoique catholiques, comme ayant les mêmes inclinations que leur père Lucifer, méprisent ou n'ont que de l'indifférence pour l'Ave Maria, et regardent le chapelet comme une dévotion de femmelette qui n'est bonne que pour les ignorants et ceux qui ne savent point lire. Au contraire, on a vu, par expérience, que ceux et celles qui ont d'ailleurs de grandes marques de prédestination aiment, goûtent et récitent avec plaisir l'Ave Maria ; et que plus ils sont à Dieu, et plus ils aiment cette prière. Je ne sais pas comment cela se fait ni pourquoi, mais cela est pourtant vrai ; et je n'ai pas un meilleur secret, pour connaître si une personne est de Dieu, que d'examiner si elle aime à dire l'Ave Maria et le chapelet. Je dis : elle aime ; car il peut arriver qu'une personne soit dans l'impossibilité naturelle ou même surnaturelle de le dire, mais elle l'aime toujours et elle l'inspire aux autres. L'Ave Maria bien dit, c'est-à-dire avec attention, dévotion et modestie, est, selon les saints, l'ennemi du diable, qui le met en fuite, et le marteau qui l'écrase, la sanctification de l'âme, la joie des anges, la mélodie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la Très Sainte Trinité.
L'Ave Maria est une rosée céleste qui rend l'âme féconde ; c'est un baiser chaste et amoureux qu'on donne à Marie, c'est une rose vermeille qu'on lui présente, c'est une perle précieuse qu'on lui offre, c'est un coup d'ambroisie et de nectar divin qu'on lui donne. Toutes ces comparaisons sont des saints. Je vous prie donc instamment, par l'amour que je vous porte en Jésus et en Marie, de ne vous pas contenter de réciter la petite couronne de la Sainte Vierge, mais encore votre chapelet, et même, si vous en avez le temps, votre rosaire, tous les jours, et vous bénirez, à l'heure de votre mort, le jour et l'heure que vous m'avez cru ; et, après avoir semé dans les bénédictions de Jésus et de Marie, vous recueillerez des bénédictions éternelles dans le ciel.
Commenter  J’apprécie          30
Dieu, voyant que nous sommes indignes de recevoir ses grâces immédiatement de sa main, dit saint Bernard, il les donne à Marie, afin que nous ayons par elle tout ce qu'il veut nous donner: et il trouve aussi sa gloire à recevoir par les mains de Marie la reconnaissance, le respect et l'amour que nous lui devons pour ses bienfaits.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Louis-Marie Grignion de Montfort (27)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur "La tresse" par Dorian M.

Combien y a-t-il de personnages principaux ?

1
2
3
4

10 questions
148 lecteurs ont répondu
Thème : La tresse de Laetitia ColombaniCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}