En vérité, il est miraculeux que nous en soyons arrivés à ces accords. Car, songez y, depuis 130 ans, "ils" n'ont cessé d'être dominés, trompés, dépouillés, humiliés. Il est miraculeux qu'ils acceptent de vivre encore avec des européens. Je ne l'aurais jamais cru !
Conseil des Ministres - 21 février 1962
Quant à la présence de 400 000 Nord Africains en France, elle amène le Général a observé : " Quand la situation de l'Algérie sera réglée d'une manière ou d'une autre, il faudra régler aussi cette affaire au fond. C'est une fiction de considérer ces gens-là comme des français pareils aux autres. Il s'agit, en réalité, d'une masse étrangère et il conviendra d'examiner les conditions de sa présence sur notre sol. "
Conseil des Ministres - 26 octobre 1961.
A propos du sac de l'ambassade de France à Rabat, Guillaumat fait cette remarque (de ce ton pointu qu'il prend chaque fois qu'il intervient au Conseil) : " Cela ne serait pas arrivé si des troupes françaises étaient restées à proximité de l'ambassade." (...) Puis le Général dit drôlement : " Si les français de Napoléon étaient restés à Moscou, il n'y aurait pas eu Staline."
Conseil des Ministres - 13 novembre 1961
" Nous allons aller vers le référendum (...) Constatons, en tout cas, la différence éclatante qui existe entre le peuple, qui est d'accord avec moi, et les professionnels de la politique, qui m'attaquent. Cette différence est caractéristique de notre temps. "
Conseil des Ministres - 23 mars 1962
Commentaire personnel de Naboo : Manu prends en de la graine !!!!
Nous sommes pour l'indépendance de l'Algérie et pour la coopération de celle-ci avec la France, dans la mesure seulement où l'Algérie la voudra, car nous n'y tenons pas, elle nous coûte trop cher.
Conseil des Ministres - 26 octobre 1961
Tout le monde sait qu'en France la justice n'est pas rendue (...) Il s'agit d'une plaie profonde au flanc de la République ; la magistrature ne la défend pas.
Conseil des Ministres - 30 mars 1962
Ce n'est pas en fonction des Français d'Algérie, mais de l'Algérie que la France doit agir.
Conseil des Ministres - 23 mars 1962