Et je discernais déjà, en enjambant l’évidence du lien que nous allions construire ou simplement imaginer, je discernais déjà comme les pépins dans un agrume, les décalages, les glissements de terrain, les dissonances qui plus tard, à peine quelques semaines plus tard, nous resteraient coincés entre les dents et nous conduiraient à la séparation. La séparation dont on voudrait se consoler avec des mots. Alors qu’elle signifie justement que nous ne pouvons plus nous toucher, ni avec des mots ni avec des gestes.