— Hitler visite un asile de fous et passe en revue les malades que l’on a fait aligner en son honneur. L’un d’eux ne le salue pas quand il passe devant lui. « Pourquoi ne saluez-vous pas, comme les autres ? » aboie-t-il. « Mein Führer, répond l’homme, c’est parce que je ne suis pas un fou ! Je suis infirmier ! »
Je pouffe discrètement.
— Walter, vraiment, tu ne devrais pas raconter des trucs pareils dans la rue, dis-je. Si quelqu’un t’entend, tu risques le camp de concentration.
— L’humour est parfois le seul moyen de supporter l’horreur, proteste-t-il.