Ce qui est bizarre, dans le cas d'un meurtre, c'est que l'acte est souvent commis des décennies avant le geste réel. Quelque chose mènera inexorablement à la mort, des années plus tard. Une mauvaise graine est semée. Comme dans ces vieux films d'épouvante des studios Hammer, avec le monstre qui ne court pas, qui ne court jamais, mais qui marche sans s'arrêter, sans réfléchir, impitoyablement, vers sa victime. Le meurtre est souvent ainsi. Il part de très loin.