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3.95/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 26/01/1919
Mort(e) : 1992
Biographie :

Luc-André Marcel, de son vrai nom André Lucien Marcel, était compositeur, inspecteur principal de la musique au ministère de la Culture à Paris.

Poète et traducteur, il a fat ses études littéraires et musicales à Lyon.

En 1940, il se fixe à Paris où il étudie la musique et la poésie arméniennes.

En 1952, il étudie les manuscrits arméniens chez les Pères Mekhitaristes de Venise.

Il a traduit en français, en particulier, Grégoire de Narek, Nahabed Koutchak, Grégoire d’Akthamar, Sargavak de Berdak, Yérmine Keumurdjian, Nagharche Hovnatan, Ohannès, Daniel Varoujan, Teghiché Tchanrentz.

Il est l'auteur d'une anthologie consacrée à "Grégoire de Narek et l'ancienne poésie arménienne", à l’occasion du 1000e anniversaire de sa naissance, dans "Les Cahiers du Sud " en 1953.

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Bibliographie de Luc-André Marcel   (2)Voir plus

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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Concert de l'Orchestre de Chambre de l'ORTF
Concert donné au studio 106 de la Maison de l'ORTF par l'Orchestre de Chambre de l'ORTF dirigé par André GIRARD, avec le concours de la soliste Jacqueline EYMAR pianiste - Concerto Grosso opus 6 n°2 de Georg Friedrich HAENDEL (à 00:00:00:01 - 12'51) - Don Quichotte de Georg Philipp TELEMANN (à 00:13:40:21 - 16'52) - Concerto n°2 pour piano et cordes de Luc-André MARCEL, soliste...

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Archéologie

Me revient du profond de l’âme
et reviendra toujours, ô tout cela qui fut,
ce passé qui m’est inconnu
mais dont les purs ossements nus

en moi se sont rangés à mon insu,
ainsi que les oublie la terre
où dort la statue près de la statue,
et, verrouillés, tombeau près d’un tombeau.

Un infini murmure d’épitaphes,
les unes plus voilées, les autres plus aiguës…
À travers l’air, le temps est séparé des heures
comme de leur parfum quelques œillets.

Le silences a ses voix perdu
qui, au temps de jadis, le faisait résonner.
J’écoute seule la poussière des ancêtres,
comme elle se défait et se défit.

Et, quelquefois, ainsi qu’un grand orage
éveille tout, qui gonfle au firmament,
les siècles disparus soulèvent leurs assises.
Je veille cependant sur leur dernier degré.

(p. 97)
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Inscription sur une maison de campagne

Je t'ai bâtie sur la colline aux sources,
puis ayant entouré ton silence d'étoiles
je t'ai laissé blanchir au loin parmi les arbres,
nid de douceur, égal à celui des grues bleues.

Je veux me souvenir sur ta terrasse,
filer à ta croisée les fables de mémoire,
tout en lisant au ciel les vols des saints oiseaux
ayant dessus mon toit luté leur nid d'argile.

Et chaque soir je veillerai fidèlement
qu'à ton pignon brille l'étoile impérissable
que j'allumerai solitaire
au feu de l'âme et des prières.

Et pour les gosses et les yeux apaisants
de la très-pure qui mit fin à notre errance
nous répandrons dans les chambres ce clair parfum
qui nous change le cœur en fleurs.

Et dans un coin avec des tapis, nous ferons
un lit très doux, aux coussins bien souples,
si Jésus, voulant redescendre,
pauvre et nu, passait par chez nous.
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Les morts

Sortent les morts…
Sont dix en tout
sous la voûte du clocher,
qui, deux par deux dans les cercueils,
épaule contre épaule,
s'en vont sans mère, pope ou croix,
s'en vont ensemble
dans le gel et sous la lune.

Dix des registres sont biffés
qu'on a rendus au vaste monde,
les bras croisés bien doucement sur le ventre nu.
Affamés, ignorent la faim
et gelés, ignorent le froid.
Plaies violettes, signes infâmes,
guériront en paradis.

Le concierge les arrête au passage,
les compte, sous la voûte, avec sa canne…
Paraît mort aussi, le cheval transi,
paraît mort aussi, l'homme qui tient les rênes.

Bon voyage en fosse commune !
Que la terre vous soit plus douce
que ces Messieurs qui vous condamnèrent,
et que les popes qui dédaignèrent,
pour votre mort, d'officier.

Et faites attention,
ne vous embrouillez pas !
Car demain soir, ce soir même, peut-être,
quand s'allumera l'étoile de cire,
vous passerez en jugement
une fois encore.
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