Tout ce petit monde se croisait joyeusement, échangeait de grands sourires en se pliant en deux et jacassait comme de vieilles poules.
Pas grand-chose à voir avec l'ambiance de nos grandes cités. Chez nous, si vous dites bonjour dans le métro avant sept heures du matin, il y a de fortes chances que les passagers tirent le signal d'alarme.
Mais les Minimoys vivaient dans le bonheur et ils ne semblaient avoir pris de notre société, comme si la terre sous laquelle ils vivaient avait filtré toutes les scories de notre monde et toutes les erreurs que l'histoire nous a laissé le temps de faire.