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Citation de azertyamd


Mais qui aurait pu me diriger vers mes rêves secrets, puisque je n’en avais aucun ? Ne valait-il pas mieux d’ailleurs ne pas avoir d’idéal afin de n’être jamais déçu ?
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Nous choisissons à l’aube de nos vies une version de nous-mêmes ; quantité de variantes sont possibles ; nous avons devant nous, en devanture de nos destins, des tas de vies possibles et nous n’en choisissons qu’une, souvent la plus sécurisante – par conséquent la plus étroite – à laquelle nous restons fidèles le temps qu’un providentiel cataclysme vienne peut-être un jour nous dérouter.
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Ma mère s’était retirée. Sans faire de vague. Définitivement. Le seul être au monde qui aurait pu guérir mes blessures, tempérer mes mensonges, puisque c’était elle qui les avait provoqués.
Qu’allait-il advenir de moi ? Comment continuer à jouer sur la même scène, tenir le même rôle, déclamer le même texte, si le souffleur n’était plus dans la fosse ?
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Ne devrions-nous pas, au sortir de l’adolescence, nous retourner sur notre vie, faire des fouilles, pour ne garder de l’héritage – cette tare maudite transmise par nos parents et éducateurs – pour ne garder, disais-je, que ce qui va nous aider à nous déployer… Pour, enfin, nous réinventer.
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Nos papiers d’identité nous assignent à résidence. Ils nous font croire que nous sommes quelqu’un, alors qu’au fond, d’instant en instant, nous sommes toujours un autre. Autrement dit : Personne.
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Sans doute est-il difficile de croire que le comédien que j’étais devenu fut sincère, alors que tout était faux. Mais j’étais sincère ! J’étais le créateur de mon rôle et totalement investi en lui. Et puisque je jouais juste, pensais-je, c’est que j’étais vrai !
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