Car le courage, parfois, est d'accepter de vivre. Reconnaître qu'il n'y a aucune grandeur dans une mort inutile, que nos vies jusque-là n'ont été qu'erreurs, mensonges, illusions. Que nous les avons gâchées au nom d'idées mortes, déjà charognes. Nous n’avons pas vécu, camarade, nous avons obéi. D’autres ont décidé pour nous ce que seraient nos vies et nos morts. Et nous avons consenti. Où est le courage là-dedans ?