Chapitre 15 :
«…Natalie écarquille les yeux et reste bouche bée.
— Elle m’a doigtée et je l’ai léchée.
Entre autres choses qui me font rougir quand je me rappelle combien nos corps étaient soudés.
— Je n’aurais jamais pensé aller aussi loin avec une nana, mais bon sang, c’était chaud bouillant et j’étais tellement excitée.
— Alors, je persiste à dire que tu es parvenue au sommet, plaisante-t-elle.
— Et moi, je persiste à dire que tu es une enfoirée.
— Moi aussi je t’aime, Valentina.
Je ris en entendant ce nom. Valentina sonne comme une incitation à porter quelque chose de sexy en dentelle - peut-être de couleur rouge. J’y réfléchis un instant. Ça pourrait peut-être être ma signature. …»
Chapitre 7 :
«… Je fronce les sourcils.
— Nat, dans quoi t’es-tu embringuée ?
Elle passe sa langue sur ses lèvres puis en mord un côté.
— Et si je te disais que tu pourrais facilement te faire huit mille dollars en trois heures ? Plus de dix mille en un week-end ? Et qu’en un mois, tu pourrais repartir avec cinquante mille dollars ?
— Je te dirais que c’est n’importe quoi, mais que je veux signer tout de suite, putain.
Une brève lueur passe dans ses yeux.
— Qu’est-ce que tu ne me dis pas ?
— Ce que je fais, c’est… En fait, je…
Elle bloque, puis expire lentement.
— J’exauce tous les désirs des hommes. Et ceux des femmes, aussi, si elles sont de ce bord-là. Il arrive qu’un conjoint ou une conjointe soit des nôtres, mais toujours avec autorisation préalable.
J’ai terriblement envie de rire, mais à en juger par l’air sérieux qu’elle arbore, ce n’est sans doute pas le moment. …»