Je confesse ne pas avoir lu le roman original ni avoir visionné le film tiré du roman donc mon avis est forcément incomplet en ce qui concerne le côté adaptation.
Je peux dire que les personnages principaux sont très clairement présentés puisque chacun a son portrait sur une page entière, numéroté, avec son nom et quelques informations, qui sont plus ou moins développées par la suite. Autant le dessin que le texte (qui est en proportion raisonnable globalement même si dans la dernière partie il a tendance à être présent en bloc, séparé du dessin qui en est globalement l'illustration) permettent de comprendre l'intrigue : le récit de la prise du fort William Henry en 1757 lors de la guerre de sept ans opposant les Anglais aux Français dans les contrées canadiennes, chaque camp ayant pour alliés des tribus indiennes. Aventure, guerre et trahison au programme, avec notamment pour enjeu les deux filles d'un major anglais.
Le récit est par touche, c'est très rapide, on sent bien le manque de développement des intrigues que doit contenir le roman mais l'essentiel est là.
J'ai trouvé un peu étrange d'ajouter à la fin de certains "chapitres" un intermède/bilan avec des citations issues d'autres oeuvres que le roman de James Fenimore Cooper, sur une page blanche de surcroît, qui casse l'atmosphère très sombre du reste.
Parce que c'est bien elle qui domine et qui m'a fascinée, cette atmosphère sombre et intense créée par un dessin sans coutour, pas de bulle ni de case traditionnelles, des pages pleines, souvent une scène représentée sur une double page, une peinture épaisse dont on voit les coups de pinceaux, des couleurs denses et soutenues.
Pour moi, chaque page est un chef d'oeuvre de peinture.
Grâce à cette lecture j'ai pris connaissance de cet épisode de l'histoire que j'ignorais complètement, soit, mais surtout, j'ai découvert la patte de Cromwell !
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Livre très simple à lire. Plein de petites histoires sans suite et rapide à lire. J'ai bien aimer car c'est vraiment sans prise de tête et les blagues me correspondent bien. Même si la personnage principale est une fille ce livre convient également garçon et peut plaire à tout public. Dessins et texte simple et efficace.
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j'adore la saga de bas de cuir, alors quand j'ai découvert cette bande dessinée, j'ai été enchanté.
le découpage, la narration, bien différente du livre, lui donne un nouveau souffle.
les planches, sont de vrais tableaux.
ce livre est magnifique.
il y a un paradoxe dans le dernier des mohicans , quand même.
car les méchants, sont les Hurons, le traitre est Magua.
alors qu'en fait, pour nous, c'est le contraire. les Hurons, comme les Abenakis, haïs des anglais, était nos alliés.
mais je suis un inconditionnel des romans qui se passent dans la nature et particulièrement a cette époque et sur ce continent.
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Elle est mignonne !
C'etait bien le genre de lecture toute gentillette dont j'avais besoin. Mimosa m'a un peu fait penser à Mafalda, sans le côté politique : mais elle a autant de bagou.
Lire cette BD d'une seule traite est un peu répétitif, et peut-être est ce mieux de la savourer sur plusieurs jours....
Mais, je ne suis pas sûre de beaucoup m'en souvenir dans quelques semaines : c'est sympathique sans être marquant.
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Des couvre-chefs et une frimousse adorables.
Des micro-histoires rafraîchissantes et piquées au coin du bon sens
Je n'ai pas toujours tout capté mais la lecture de ce recueil donne beaucoup de plaisir à lire et regarder. et c'est là l'essentiel pour moi.
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Mimosa est une petite fille espiègle, rusée, curieuse, pleine de vie et attachante. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et ne manque pas non plus de répartie. Tantôt assise à table ou vautrée dans le canapé, tantôt allongée sur le lit ou à plat ventre par terre, mais toujours affublée d'un bonnet ou d'un chapeau des plus originaux, Mimosa nous livre, avec un naturel déconcertant, non sans une pointe d'humour ou d'ironie, ses pensées.
Découpé en quatre saisons, chacune représentée par une double page empreinte de poésie, cet album, en format à l'italienne, est composé de strips (pas moins de 170 tout de même) de quatre cases. Seuls les enfants sont représentés, Mimosa, bien sûr, ses copines, Lili et Suzie, son amoureux, Mathieu, et le vieux chat, Jean-Louis. Maman et Papa interviennent en voix-off. Lucie Braud, alias Catmalou, aborde des thématiques diverses et variées telles que l'école, la cantine, la kermesse, les sorties scolaires, le Père Noël, la télévision, les vacances chez grand-ma et grand-pa, l'hygiène... Des répliques cinglantes qui font mouche, des réflexions non dénuées de bon sens ou encore des anecdotes croustillantes, l'ensemble se révèle tout aussi drôle que piquant ou parfois naïf. Edith, de par son graphisme épuré, apporte fraîcheur et finesse à cet album. Sur fond blanc, avec seulement 3 couleurs (noir, blanc et rouge), la dessinatrice met en avant les expressions de Mimosa.
Pétillant, drôle et fichtrement bien vu !
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C'est poussée par un désir de relire des histoires d'indiens d'Amérique que j'ai attrapé cette bande dessinée dans une bibliothèque...
J'ai malheureusement eu du mal à accrocher dès les premières pages : l'on saute d'un personnage à l'autre sans réelle description ou "identité graphique", puisque les dessins sont très sombres, très anguleux, plus faits d'ombres et de traits de couleurs que de portraits précis.
Tout se déroule trop vite, sans que l'auteur ne nous ait donné le temps et les moyens de s'installer dans son récit, comme s'il s'attendait à ce qu'on le connaisse déjà...Et j'ai finalement atteint les dernières pages sans avoir véritablement saisi l'histoire, sans m'être immergée dans le style graphique, me laissant une drôle d'impression d'inachèvement.
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J’ai aimé la façon originale de se servir du principe de l’adaptation d’un roman en bande dessinée. Le récit est assez décousu, pour porter l’attention non sur le déroulé du récit, mais sur des moments forts. Cela justifie alors les choix graphiques, les illustrations sont traitées en peinture, en couche épaisse aux stries profondes, matière brute, granuleuse, donnant parfois l’impression de vieilles toiles sombres de musée ou de peinture sur un support minéral. C’est brut, comme la violence du récit.
Maintenant, ça n’évite pas non plus un certain maniérisme, une mise en avant de “l’effet”, une sorte de trucage systématique qui finit par gommer toutes les subtilités du récit. Dans ma jeunesse, j’étais fan de ce genre de procédé, aujourd’hui, je me laisse moins facilement bluffer.
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J'ai trouvé cette couverture magnifique, elle m'a poussé à lire la BD qui pour moi est une prouesse graphique. les traits et les couleurs sauvages accentuent la cruauté des indiens et des coureurs des bois qui les côtoient. C'est une histoire comme certains de nos ancêtres, colons, explorateurs ont du connaitre, la terreur de ces contrées inhospitalières. Un voyage dans le temps, 1757, année de conquêtes. A coté le "fort Wheeling" d'Hugo PRATT reste doux.
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Jusqu'à cette lecture, du Dernier des Mohicans je ne connaissais que l'adaptation cinématographique... je n'ai pas encore lu le roman. Pourtant il est dans ma PAL.... mais il y en a tellement d'autres que je ne suis pas arrivée à lui....
Mais après la lecture de cette BD, je pense qu'il va un peu remonter dans la pile !!
Outre le récit que je connaissais "en gros, il y a ces citations à chaque début de chapitre. des extraits d'autres textes.... qui s'insèrent là.. parfaitement adaptés.... et qui me donnent envie de le toute une série d'autres romans...
Et il y a le dessin !
Oh quelle claque... toutes une série de peintures.... sur toiles ? peut-être... J'adore... je comprends que cela puisse rebuter, parce que c'est tout de même particulier comme représentation... mais pour moi c'est un peu plaisir des yeux... à en oublier de lire le texte.
Encore un livre que je vais devoir acheter
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Drôle, intelligent, dans la lignée de bd strips cultes comme Calvin et Hobbes, Mimosa est une excellente bd humoristique plutôt pour adultes avec un ton assez fin composé de répliques et pensées bien senties.
Edith, que nous avons déjà vue à l'oeuvre dans des romans graphiques comme Emma G. Wilford (remarquable titre) , et Catmalou ( Anita Bomba ) s'approprient parfaitement le registre de la bd-strip et donne naissance à l'un des personnages les plus attachants de cette année 2019. Avec sa panoplie de bonnets , son franc-parlez bien cynique et sa passion pour tout ce qui est lectures-documentaires, Mimosa a tout d'une grande héroïne déjà culte.
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Une BD drôle où le personnage impertinant de Mimosa nous plonge dans ses pensées à coup de strips incisifs et bien sentis.
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Je n'ai pas été emballée par cette BD... avant toute chose, je tiens à préciser de n'avoir jamais lu le roman duquel elle s'inspire, ni vu le film...
Je découvre donc le dernier des Mohicans seulement avec ces images assez floues et ce récit plutôt vague.
Du coup critique à prendre avec des pincettes. En ayant connaissance de la culture de l'oeuvre d'origine, je l'aurai certainement appréciée.
Cependant, je sais reconnaître quand je tiens un bon livre entre les mains, et tel a été le cas! Le dessin sombre et torturé m'a séduit au point de laisser l'histoire au second plan pour ma part. Bien loin de rester sur une idée vague, ça m'a donné envie de me procurer le roman.
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Ce qui frappe en lisant l’adaptation BD du roman de Fenimore Cooper, c’est la force que véhiculent les dessins de Cromwell. Il nous plonge dans des contrées sauvages, le danger est partout, l’angoisse, la peur sont présentent, invisibles et pourtant bien là, une violence prête à surgir à tout moment. C’est d’une grande beauté, et par-dessus tout, flippant à souhait. On retrouve avec un plaisir enfantin les Mohicans Chingachgook et son fils Uncas, et le traitre Magua. Comme l’histoire est bien évidemment à la hauteur, cet hommage au roman de Cooper mérite largement de se jeter dans ce Nouveau Monde imagé par Cromwell. Et donner l’envie de se (re)plonger dans le bouquin de Cooper. C’est ça le principal.
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Milieu du XVIIIe siècle. Les Français et les Anglais se battent pour l'appropriation des territoires indiens. Parmi les nombreux affrontements entre les deux nations, la bataille de Fort William Henry opposant les troupes du français Montcalm au britannique Munro reste sans doute la plus célèbre car immortalisée par James Fenimore Cooper dans son roman « Le dernier des Mohicans » qui a depuis fait l'objet de nombreuses adaptations, notamment cinématographiques (ah, Daniel Day Lewis...!). Cromwell y est lui aussi allé de son adaptation, mais cette fois en bande dessinée et le résultat est plus qu'à la hauteur. On y retrouve toutes les scènes clés du roman même si le récit se fait beaucoup plus rythmé, peut-être d'ailleurs un peu trop ce qui peut parfois gêner le lecteur pour la compréhension de l'histoire. C'est malgré tout un plaisir de découvrir en image Oeil-de-Faucon, les deux Mohicans Chingachgook et Uncas, les belles filles du colonel Munro ou encore l'impressionnant Magua.
L'intérêt de l'ouvrage tient en effet moins à la qualité du scénario qu'à celle des graphismes qui réussissent parfaitement à nous déconnecter de la réalité pour nous faire basculer dans cet univers inquiétant et sauvage où l'on sent bien que les Occidentaux ne sont pas vraiment à leur place. L'aspect peinture rupestre et l'utilisation de couleurs très chaudes mais assombries contribuent à créer cette ambiance un peu oppressante et ne font que souligner davantage la sauvagerie de ces territoires nord-américains mais aussi et surtout la violence omniprésente dans tous le récit. Les scènes de combat sont particulièrement réussies, mais là où les graphismes se font les plus saisissants, c'est lorsqu'ils représentent les Indiens desquels se dégagent une étrangeté et une sauvagerie presque palpables. Les premières planches sous forme de portraits en gros plan nous présentant succinctement les différents protagonistes au début de l'ouvrage sont particulièrement magnifiques.
Une adaptation réussie qui séduit avant tout par la qualité de ses graphismes qui nous plongent efficacement dans cette histoire sombre et violente que l'on découvre ou redécouvre ici avec plaisir. Encore un beau succès pour la collection Noctambule.
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Une bd à retenir pour sa magnifique illustration : des couleurs flamboyantes, une précision des traits. On s'y croirait.
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