Je n’ai jamais su s’ils agissaient par bravade ou par bravoure, si leurs gags étaient teintés d’une réelle indignation ou d’un je-m’en-foutisme estudiantin. Mais j’étais convaincu d’une chose : ces empêcheurs de tourner en rond éveillaient des consciences, et ce, au même titre que Deschamps, Charlebois, Bourgault, Chartrand contribuaient à exacerber l’inconfort dans lequel vivait le peuple québécois. Les Cyniques étaient brillants, fougueux et baveux. Ils en usaient et en abusaient.