[...] il entend son souffle dans le creux de son oreille, sent dans le rond de ses bras le poids de son corps enjoué, le parfum monter de son décolleté, lourd, musqué, ses petits cheveux frisottant sur les tempes lui chatouiller la joue. Non, il ne peut pas faire ça. Il tient à ce tableau. C'est bien lui, dix ans en arrière, c'était bien sa manière de peindre. Il pense à sa postérité. Il ne veut pas la voler.