Ludovic venait d’arriver à la maison, mais il resta si longtemps sur le seuil, en proie à une méditation mélancolique, contemplant le feuillage emmêlé des cerisiers, que Theodora se leva finalement pour aller lui ouvrir avant même qu’il n’ait frappé. En le conduisant au salon, elle adressa une mimique amusée à Anne par-dessus son épaule.
Ludovic sourit gentiment à Anne. Elle lui plaisait ; elle était la seule jeune fille de sa connaissance, car il évitait habituellement les jeunes filles en présence desquelles il se sentait gauche et déplacé.