Lorsqu’elles arrivèrent à la route principale et aperçurent l’éclat d’un traîneau, entendirent le tintement des clochettes et les rires, toutes deux poussèrent un soupir involontaire. Il leur semblait qu’elles laissaient derrière elles un monde qui n’avait rien en commun avec celui vers lequel elles revenaient… un monde où le temps n’existait pas… un monde jeune d’une immortelle jeunesse… où les âmes communiaient ensemble sans avoir besoin de rien d’aussi trivial que les mots.