Baz relâcha violemment la barre, qui fit vibrer les montants métalliques. Les muscles engorgés, il souffla. Se redressa.
– Dès que tu es libérable, appelle à ce numéro, dit-il, le souffle court, en sortant un papier chiffonné de sa poche de survêt. Tu demandes « Palace pour le Russe », de la part de Bazooka. Palace est au courant. Il acceptera d’entrer en contact avec toi.
Assis face à lui, le Russe lut le numéro en silence, comme s’il cherchait à le mémoriser. Le faible éclairage le détourait à peine sur la peinture écaillée des murs pourris.
– Bazooka ? sourit-il en relevant les yeux.