Ludovic Deloraine

A la base, je ne suis pas très fan de la mythologie scandinave que je ne connais du reste pas très bien mais j'ai beaucoup apprécié ce récit. Le clan Fimbulsson est bien décrit et j'aime beaucoup le rythme du récit ainsi que les différents héros qui se succèdent (même si mon chouchou est Lokar). On sent la rudesse de l'existence de ces hommes et l'auteur réussit à introduire peu à peu les éléments culturels et les croyances sans alourdir le récit. Le clan est proche de la nature et à l'écoute de cette dernière. J'aime leur réaction à la vue de la monnaie tout comme le fait qu'ils ne voient pas d'utilité à tuer plus d'animaux que nécessaire. Les voyages chamaniques sont intéressants et on sent se dessiner un avenir sombre pour le clan. La rencontre de Lokar avec les adeptes du Royaume Unique montre la barbarie avec laquelle la chrétienté a fait en sorte de s'implanter dans la société. La fin laisse envie de découvrir la suite des aventures du clan.





Ce que j'aime : le rythme du récit, la mythologie scandinave





Ce que j'aime moins : la fin nous laisse sur notre faim





Pour résumer





Un très bon premier tome qui nous permet de mieux découvrir la mythologie scandinave et la façon dont les chrétiens se sont imposés





Ma note





7,5/10
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Alors... je suis euh un peu désorientée, je ne suis pas certaine d'avoir vraiment compris le livre... Le monde quasi apocalyptique que présente l'auteur est un peu trop futuriste pour moi tout comme le message que fait passer l'ouvrage... J'ai trouvé intéressant le fait que ceux qui vivent dans la lumière soient pour la plupart des abrutis (sauf le héros et sa femme) alors que ceux qui vivent dans les ténèbres saluent le règne de la technologie qu'ils utilisent pour alimenter leurs fantasmes/déviances... Du coup on a des hyper technologiques qui utilisent cette dernière pour réaliser leurs rêves de domination (le Nihiliste) et qui vont peu à peu pervertir le Païen et sa femme... Le Païen est amené à renoncer en ses croyances à cause de l’énième fausse couche de sa femme et tous deux rejoignent le monde des ténèbres (et de la technologie).... Le personnage de la femme, Avanis, est celui qui m'a le plus intéressée, dans le monde de la lumière, elle se réfugie dans ses livres. Dans le monde des ténèbres elle devient accro à une réalité virtuelle, du coup ce personnage est toujours en fuite, à la recherche d'autre chose que la vie morne et sans espoir qu'elle mène. Au bout du compte, elle n'a jamais été vraiment avec Le Païen (en tous cas pour moi)... Sur l'évolution du Païen, c'est intéressant de voir son évolution, la manière dont il souhaite quant à lui rester dans le réel et bâtir un avenir dans un monde qui n'en a plus... La fin est bien trouvée, quoiqu'un peu rapide (comme tout le roman du reste). Donc j'ai aimé l'idée mais pas la rapidité du traitement, je trouve que ça aurait beaucoup gagné à être plus long et mieux expliqué



Ce que j'aime : le personnage de Avanis, la réflexion sur la foi et la technologie



Ce que j'aime moins : pas assez développé, expliqué à mon gout



En bref : Une réflexion intéressante sous fond de SF qui est hélas trop rapide pour être totalement appréhendée/comprise (en tous cas par moi)



Ma note



5/10
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J'avais beaucoup aimé le premier tome qui nous dépeignait le quotidien de scandinaves qui voyaient l'invasion de fanatiques d'un nouveau dieu unique qui cherchaient à convertir tout le monde à leur culte (de gré ou de force). Dans ce tome, nous retrouvons les personnages rencontrés précédemment, notamment Lokar et sa descendance (qui va jouer un rôle central dans la lutte contre les Semnistes). Dans ce tome, magie (avec des fusions spirituelles plutôt originales) et violence ( certaines scènes de combat, enfin de massacre, sont assez sanglantes) se répondent allègrement et permettent de progresser dans l'histoire. Les passages préambules à chaque chapitre, extraits des chants composés par Saga et sa mère donnent le ton de l'histoire. J'ai beaucoup souris à la fin car, au final, même si les Nottson ont combattus le feu par le feu, je ne peux pas leur donner tort





Ce que j'aime : les personnages, bien travaillés et tous différents. Les passages plus ésotériques avec le rappel aux anciens dieux, les sauriens, l'importance de la famille et la novella sur l'éclaireur. La violence bien décrite mais pas inutile : on comprend les raisons d'un tel déchainement





Ce que j'aime moins : que les noms sont compliqués à mémoriser !





Pour résumer





Une bonne suite à l'histoire qui permet d'organiser une vraie rébellion contre les Semnistes !





Ma note





7,5/10
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Une nouvelle à découvrir pour un court moment si le sujet traité vous intéresse ou que le résumé vous intrigue.
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Peu de douceur à espérer ici. Beaucoup de souffrances, de sang et de larmes, de cette brutalité même qui s'est penchée sur le berceau de toute civilisation.

Une toute autre approche de la fantasy qui n'est assurément pas inintéressante.
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isbn:9791091549509

Avec cette nouvelle SF, on pourra dire que ce livre m'aura fait sortir de ma zone de confort... Pas particulièrement amatrice de fiction pure, j'ai eue un petit peu de mal, je l'avoue à matérialiser ce petit monde.



Un lieu paumé sur un astéroïde où les conditions de vie sont aussi précaires que vitales. On est confronté à différents courants de pensées permettant de continuer. Les rencontres, les épreuves peuvent changer, faire évoluer. C'est un pur conte philosophique que nous propose l'auteur ici.



Rien n'est jamais figé. On aborde des sujets universels de l'écologie à la religion, et on est poussé loin dans sa réflexion et son cheminement personnel.



La solitude et notre rapport aux autres sont mis à mal, et on se cherche entre virtuel et réel. Un pur moment de sagesse pour qui veut lire entre les lignes.
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