Ludovic Huart est né le 3 février 1982 dans les Ardennes.
Ludovic Huart a suivi des études théâtrales à l’université d’Aix-en-Provence, au Théâtre Antoine Vitez et à l’Atelier de Création et de Diffusion de la Marionnette à Charleville-Mézières.
En 2003, il fonde le Théâtre des Mots Dits à Charleville-Mézières.
La création de cette Cie lui permet de monter un certain nombre de ses textes dont "Le vol de l'hirondelle" en 2005.
Depuis 2005, en parallèle à l’écriture il oriente son travail vers une recherche qui interroge des formes d’écritures aussi différentes que celles d’Edward Bond, de Valère Novarina, de Sarah Kane et de Copi.
Depuis, il se consacre à l'écriture jeunesse qu'il adapte ensuite à la scène comme par exemple "La monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide", histoire créée en 2009 et présentée lors du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes à Charleville-Mézières, puis éditée en album en 2010 aux éditions Des ronds dans l'O.
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Après presque 10 ans de direction artistique du Théâtre Des Mots Dits, Ludovic Huart quitte les Ardennes pour une nouvelle aventure dans le golf de St Tropez, à Sainte-Maxime, pour Artefact - compagnie associée au Carré Léon Gaumont.
Toutefois, malgré ces tumultueuses péripéties, ce que le Père Noël redoutait le plus, c'était le moment où il devait barrer le nom d'un enfant dans un grand cahier comme il le faisait chaque année lorsqu'un enfant avait fini de croire en lui, mais cette année-là, quand le vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu se réveilla le matin de Noël, il se rendit compte qu'à son tour, il avait cessé de croire aux enfants.
La venue du petit garçon avait pourtant un jour fait le bonheur de ses parents. Quelle plus grande joie pour deux amoureux, après quelques mois de mariage, que de mettre au monde un bébé, qui soit comme eux? Or quand leur vœu fut exaucé, ils se pétrifièrent d'horreur à la vue de leur bébé qui n'avait pas l'air d'être humain, tellement il était laid.
Depuis, elle ne s'intéressait nullement aux rumeurs et autres commérages du village et se gardait bien de révéler les secrets qu'elle connaissait. Du matin au soir, Pelotinne Crocjambot rafistolait les enfants estropiés en les raccommodant avec une aiguille en or et du fil soyeux que Mad'zelle l'Araignée tissait à longueur de journée.
Le Père-Fouettard alla ensuite chercher Le Grand Livre des enfants sages et méchants dans lequel enregistrait chaque année le nom des nouveau-nés qu'il effaçait une fois son dîner achevé.