« Notre âge d’or était là, dans ces soirs où un peu moins voûté que la veille je passais sans entraves au travers des forêts, m’en allant retrouver ma reine le visage plein de sueur et de gratitude, ma reine qui avait jeté ses études aux orties et m’attendait nue dans notre chambre austère, avec un petit sourire en coin. La nudité de Lily était en soi un spectacle extraordinaire, dont je ne me suis jamais lassé et dont j’ai pris conscience très tôt. Son corps blanc sous la lune, un jour loin, l’autre près, comme un voilier que le remous tantôt éloigne tantôt rapproche de la rive… Quel spectacle grisant! »