Vider la maison des disparus exacerbe l'épreuve du deuil, en accuse tous les traits. Cette tâche révèle comme une analyse chimique la moindre particule de nos attachements, de nos conflits, de nos désillusions.Même les endeuillés qui font venir des "vide-tout" ne peuvent faire l'économie ni de leur mémoire ni de leur douleur. Chacun s'y plonge. Mais il est un temps pour le chagrin et un temps pour la joie.