Je ne veux plus parler que des choses qui, véritablement, m'importent et me touchent à vif. Je ne veux plus avoir d'autres liens qu'avec ceux-là qui m'aident à vivre, connus ou anonymes, morts ou vivants, mue par cette illusion que, en laissant quelques traces écrites, leur disparition sera pour moi un peu moins irrémédiable, et un peu moins triste la certitude qu'ils resteront dans mon souvenir à tout jamais irremplacés.