L'hymne de la Bannière Etoilée qui était devenue depuis quelques années le Linceul de la patrie, tout maculé de sang
mais qu'il arracha de son lit de mort,
qu'il ranima en soufflant sur lui les vents déchaînés de la résurrection,
qu'il fit plus violent, plus haletant, plus lyrique,
qu'il fit plus humain,
qu'il détruisit et magnifiquement reconstruisit,
et qu'il porta, par son talent, à la hauteur des Hymnes d'Orphée, le poète musicien dont le chant subjuguait les bêtes féroces et faisait se ployer le feuillage des arbres.