Elle écrivait ses poèmes en cachette, recluse dans sa chambre, l'écriture tremblée, l'encre violette. [...]
Mais laquelle alors prenait le risque de braver la famille, la société ? Ici, au Brésil, elles ont été bien peu nombreuses celles qui ont réussi à se manifester. Ailleurs, sous d'autres cieux, il a été assez significatif le nombre des artistes femmes sur le modèle d'une George Sand qui assuma travail et sexe avec une totale arrogance. Mais en passant sur l'autre rive : amie des hommes, elle signait ses écrits d'un nom d'homme, elle s'habillait comme un homme et fumait tranquillement ses petits cigares. Une même époque. Deux styles.