AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lynda Dion (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Monstera Deliciosa

Une autofiction dans laquelle Lynda Dion raconte l'échec annoncé d'une relation amoureuse, ainsi que le viol conjugual dont elle a été victime. J'ai bien aimé l'écriture, très poétique, et la métaphore entourant la plante (c'est le titre, qui m'a donné envie de lire le livre!). L'histoire est touchante, d'autant plus qu'elle est probablement vraie, et les réflexions proposées, sur le couple et la peur d'être seul(e), sont pertinentes. Je lirai probablement d'autres livres de cette autrice si l'occasion se présente...
Commenter  J’apprécie          60
La Maîtresse

Je sais que c’est travaillé, recherché, mais on dirait VRAIMENT un journal intime. J’ai eu l’impression de lire le journal d’une prof (intercalé de pages du journal d’une écrivaine). J’ai l’impression qu’une prof a écrit ses pensées, ses sentiments, ses journées, puis que ça a été publié, comme ça. Ça m’a mis mal à l’aise, de lire ça. J’ai un peu trouvé le temps long aussi, je dois l’admettre. C’est inégal. Les chapitres sont courts, en général j’aime ça, mais là j’étais presque soulagée de voir qu’un chapitre ne fait que deux pages et des poussières. C’est paradoxal, parce que je n’ai pas détesté ça. Peut-être que c’est le genre de livre qu’il faut lire à petite dose. Un chapitre de 3 pages au détour de la journée. Et non d’une traite.



Il y a de beaux mots, de belles images. J’en ai d’ailleurs tiré plusieurs citations que j’ai postées sur le site. Le fait de travailler sans point ni virgule, aussi, sans ponctuation (ou presque)… je suis ambivalente, je ne sais pas vraiment ce que j’en pense. En fait, j’adore l’idée, mais – concrètement - c’est troublant. Au lieu de rendre la lecture plus fluide, ça m’a ralentie. Je trébuchais dans les phrases, devait reprendre au début de la ligne, essayer de comprendre. Ah non, la virgule va là, c’est ça que ça veut dire, pas ça. Là il y a une idée, là il y en a une autre qui commence. C’est un exercice assez intéressant, le cerveau s’habitue rapidement à la manœuvre, mais ça ralentie forcément. Mais, au contraire, d’autres fois ça coule ça coule ça coule.



Quant au fond, je n’ai pas réussi à percevoir la différence entre les pensées, les déclarations de l'auteure VS celles du personnage. Je sais que c'est normal, surtout dans ce genre d'ouvrage, mais ça m'énerve. Je ne sais pas à qui en vouloir. Parce que oui, quand je lis des trucs comme « la distance que je garde pour me protéger des attaques affectueuses de certains élèves en mal de reconnaissance », ça m'énerve. Je ressens une haine irrépressible envers celle qui pense ça. Et ça m'énerve de ne même pas savoir s'il s'agit d'une véritable enseignante ou d'un personnage.



Je peux comprendre, au moins partiellement (« s’il fallait que je leur accorde toute l’attention qu’ils réclament je serais aspirée entraînée dans le tordeur de leurs confidences le puits sans fond du besoin qu’ils ont de la présence adulte ») mais je ne peux m'empêcher de me sentir blessée. Comme s'il s'agissait d'une attaque personnelle à mon égard. L'attention des profs a toujours tellement compté pour moi. J'aurais voulu être leur amie, développer une relation spéciale avec eux/elles... Je crois que je n'ai pas lu ce livre au bon moment de ma vie. Je suis probablement encore trop proche de mon passé d’élève du secondaire. J’en veux personnellement à l’auteure d’avoir écrit ce qu’elle a écrit.



C’est pas vrai qu’elle est détachée, ça l’affecte tellement des fois : « j’ai échoué avec lui l’admettre ne change rien ça ne passe pas j’ai quelque chose de pris dans la gorge chaque fois que je pense à lui », mais pourquoi s’évertue-t-elle à oublier tous les autres? Pire, à ne pas s’en rappeler, dès le départ?



Je ne sais pas quel était le but de l'auteure, mais ce petit roman m'a dérangée. Tout le long, on se sent partagé, déchiré. Entre l’envie de brasser le personnage, de forcer la maîtresse à aimer ses élèves, à développer une véritable relation avec eux. Et la compréhension, que tout ça c’est trop. Trop exigeant, trop épuisant, trop je ne sais quoi. J’ai eu envie de la brasser, mais en même temps je me disais « putain, je ne ferais jamais ce métier, elle est bonne de continuer ». Tout ce doute qu’elle vit aussi, que ce soit en tant qu’enseignante, écrivaine, fille, mère, amante… En tant que femme, tout simplement… C’est beaucoup.



Et puis la fin… À la fin, on comprend. On lui pardonne tout.


Lien : https://enattendantdemain.wo..
Commenter  J’apprécie          60
Grosse

Un roman choc, Lynda Dion a fait huit dessins dans sa vingtaine et elle part de ses dessins pour réfléchir à sa vision d'elle-même.



Journal du rapport à son corps de femme, une longue confession, témoignages signés par une femme grassouillette enjoignant à ses semblables d’assumer leur poids et d’aimer leurs bourrelets.



Dans Grosse, Lynda Dion qui est la narratrice, se remémore comment les régimes auxquels elle s’astreignait : comment goûter aux avantages d'une minceur au moment où l’on mesure plus que jamais à quel point nos kilos en trop ?



Notre rapport à notre corps, est un sujet qui est toujours d'actualité, la femme est tyrannisée par l'idéal corporel véhiculé par la société, par les médias, par les sciences, etc.



Ce roman fait résonance en moi, je crois qu'il pourrait toucher toutes les femmes, pas seulement celle qui ont des poignées d'amour. Une plume directe et juste qui vient toucher direct au cœur. La sensibilité de cette auteure se perçoit dès les premières pages. Un roman qui est violent, mais pour lequel on ne peut que sentir l'aplomb du partage de l'image dans la glace que Lynda Dion partage avec nous.



Un roman qui bouscule et qu'il faut lire absolument.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          30
La dévorante

Un roman de Lynda Dion paru aux éditions Hamac. C'est une lecture conseillée par la libraire du Square à Montréal.



C'est plutôt noir, limite déprimant mais je suis contente de l'avoir lu car la forme est étonnante.



Le livre se divise en huit parties comprenant de très courts chapitres. Particularité : on a chaque fois le titre du chapitre suivi d'un point. Ensuite la ponctuation est absente jusqu'à la fin du chapitre.

Comme le dit le titre "La dévorante", le récit est "rendu" d'une traite, j'ai malgré tout trouvé des respirations à la lecture. J'ai eu le sentiment d'une urgence.



Notre narratrice, s'exprimant à la première personne, souffre de solitude depuis la mort de sa mère il y a un an et le départ du nid familial de sa fille.



Elle a un trou, un vide, un manque énorme à combler. Elle l'assouvira par le sexe, par la recherche de l'homme, d'amour, de vie jusqu'à petit à petit se détruire. Elle a une FAIM inextinguible de l'autre, d'amour, d'homme... Elle cherche via le virtuel, et puis il y a Manuel à Varadero. Elle apprend l'espagnol pour le revoir, se fixe cet objectif pour apaiser sa peine.



N'oublions pas que la narratrice a une partie de sa vie derrière elle, cinquantenaire, elle aborde aussi le vieillissement et la solitude, l'amour.



Une découverte intéressante et la forme est tout à fait adaptée au récit.



Ma note : 7.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          10
Monstera Deliciosa

Lynda Dion a décrit dans son roman «Monstera deliciosa» le viol conjugal qu’elle a subi.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
Commenter  J’apprécie          00
Monstera Deliciosa

Une voix unique et pertinente.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Lynda Dion (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Répliques du Seigneur des Anneaux

Fuyez, pauvres fous !

Frodon
Gandalf
Boromir
Aragorn

12 questions
146 lecteurs ont répondu
Thème : J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}