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Citation de anaellenanaalizee


Le panier était encore à moitié vide lorsque le premier cri fendit l'air nocturne.
La fillette et son frère se figèrent, lui bouche bée et barbouillé de jus argenté, elle le front plissé d'inquiétude.
Elle tourna ses yeux vert émeraude vers leur père, qui se tenait au bord de la rivière, une poignée d'algues à la main.
Blême, il ne regardait pas les plantes mais leur petite chaumière en haut de la colline.
- Papa, qu'est-ce que...
- Chut, Kerrin, répondit l'homme à son fils avant de lâcher les algues et de se précipiter vers les enfants. C'est sans doute Zuleeka et Torell qui jouent, mais on devrait...
Ce qu'il s'apprêtait à ajouter au sujet de leurs frère et sœur aînés fut interrompu par un autre hurlement et un fracas qui résonna jusqu'à eux.
- Papa...
Cette fois, c'était la petite fille qui avait parlé. Elle sursauta lorsque son père lui arracha le panier, envoyant val ser les baies, puis lui agrippa la main. Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit avant que la voix stridente de sa mère s'élève:
- FUYEZ, FARAN ! FUYEZ !
Son père lui écrasa douloureusement les doigts, mais il était déjà trop tard pour qu'il obéisse à sa femme. Des soldats déferlaient de la chaumière, brandissant leurs épées, leurs armures argentées brillant au clair de lune.
Ils étaient au moins une douzaine.
Si nombreux.
Trop nombreux.
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