« Lynette Noni est une écrivaine magistrale. Une lecture indispensable pour tous les amateurs et amatrices de fantasy ! », Sarah J. Maas, autrice de best-sellers et phénomènes TikTok !
Le "Prison Healer" suit Kiva, une prisonnière de la prison impitoyable de Zalindov et les défis auxquels elle est confrontée une fois la célèbre reine rebelle capturée - elle doit se battre pour garder la Reine en vie, et le faire à n'importe quel prix, y compris en faisant face au mortel "Procès par Epreuves". Kiva pourra-t-elle survivre aux quatre tâches élémentaires, ce qu'aucun autre détenu n'a jamais réussi à faire ?
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- 𝑶𝒏 𝒆𝒏 𝒂 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆́. 𝑷𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒋𝒆 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒔 𝒖𝒏 𝒄𝒂̂𝒍𝒊𝒏. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆̀𝒈𝒍𝒆.
- 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒅𝒆́𝒄𝒊𝒅𝒆𝒔 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆, 𝑲𝒊𝒗𝒂. 𝑩𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒐𝒖 𝒎𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒏 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙.
- Ça t’impressionnerait d’apprendre que j’ai réussi à lui échapper ?
Face à l’expression satisfaite de Jaren, Kiva pencha la tête, un petit sourire sur les lèvres.
- Je serais impressionnée si tu réussissais à survivre à sa colère après coup.
Jaren ne put réprimer une grimace, puis se reprit et redressa les épaules.
- Chaque problème en son temps.
- Je ferai un beau discours à ton enterrement, promit Kiva.
N'oublie jamais, petite souris : il n'existe pas deux personnes identiques, mais nous sommes tous beaux à notre manière. Le corps humain est un chef-d'œuvre qui mérite notre respect. Toujours.
Pour l'heure, elle mérite de vivre sa vie et de suivre ses rêves.
Je n'étais pas en colère parce que tu m'avais menti, dit-il à mi-voix. J'étais en colère parce que tu ne m'avais pas fait suffisamment confiance pour me dire la vérité.
- Tu étais une battante avant, Kiva. Tu ne crois pas que tes amis voudraient que tu te battes, pas juste pour toi mais pour eux ?
— Je suis touchée que tu aies été fâché par ce que tu as entendu, mais je n’ai pas besoin que tu te battes à ma place. Je suis ici depuis assez longtemps pour savoir que le mieux est encore d’ignorer les insultes et de feindre l’indifférence. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, et neuf fois sur dix ils finissent par s’excuser, généralement quand ils sont malades ou blessés et qu’ils se rendent compte que je suis la seule à pouvoir les aider. Non pas, ajouta Kiva avec emphase, que je refuserais de les soigner s’ils n’exprimaient aucun remords. Simplement, quand ils comprennent que je me soucie d’eux, ils cessent de passer leur colère sur moi. Car ce n’est rien de plus, Jaren. Ils sont en colère, frustrés, impuissants, comme le reste d’entre nous. Ils expriment juste leurs émotions de la mauvaise manière.
- On a beau être emprisonnées dans l’Abysse pour le moment, c’est à nous de choisir comment on voit la situation. On peut se laisser consumer par l’obscurité ou bien reconnaître que ce n’est que temporaire et que la lumière finira par revenir. Tout est une question d’attitude.
Voilà le Jaren qu’elle connaissait.
Il était encore là, quelque part.
Et Kiva s’autorisa à espérer.