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Citation de facteur84


Nyrin était sur le point de se laisser déshabiller par son valet de chambre quand il l'éprouva derechef, cet imperceptible et bizarre frémissement d'énergie. Qui se dissipa, comme à l'ordinaire, avant qu'il ne soit parvenu à l'identifier, mais qui ne s'était jamais jusqu'alors manifesté qu'à Ero. Après avoir renvoyé le serivteur et ragrafé sa robe, le magicien se lança en quête de ce sortilège si déconcertant.

Il eut comme l'impression d'en flairer le relent devant la porte du prince Tobin, mais le charme investigateur qu'il fit pénétrer dans la chambre ne lui révéla que le spectacle de deux garçons dormant à poings fermés, pelotonnés l'un contre l'autre comme des chiots.
Ou comme des amants.
La lippe retroussée par un âcre sourire, Nyrin enregistra cette précieuse information. Elle pourrait servir un de ces jours, on ne savait jamais.... Le mioche était certes trop jeune pour se montrer bien dangereux, mais certains indices le prouvaient déjà trop susceptible d'obtenir la faveur royale. Ce sans compter le sale moment que lui avait fait passer ce petit crétin en prétendant lui reprendre Cirna. Nyrin n'était pas près de l'oublier, cela. Oh que non !
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