Le petit monsieur de la capitale m’a expliqué en souriant, tout tendre dans ses couleurs pastels, qu’il a retenu de sa visite à Anse-à-Fôleur que tout ce qui compte, c’est le bonheur. Le reste, c’est des entraves. Qu’il est heureux. Que sa maîtresse est heureuse. Que les seuls criminels qu’il convient de poursuivre sont ceux qui veulent pour eux seuls tout le bonheur du monde. Que parfois, la nature ou le hasard s’en chargent. Et les choses ainsi rendues nécessaires par un principe supérieur d’équité finissent par advenir d’elles-mêmes sans l’intervention d’un auteur.