Que l’on soit artiste professionnel ou vendeur occasionnel d’une de ses créations, il convient avant tout de bien cerner ce que l’on cède en vendant un tableau. S’agit-il de la toile, de l’image qu’elle porte, de son exploitation ? Sous des dehors parfois difficiles, l’arsenal juridique, en la matière, vise essentiellement à détacher l’objet créé (tableau, sculpture..) de la démarche créatrice elle-même. Et d’éviter les abus, préjudiciables à l’auteur comme à l’acquéreur.