Magazine Pratique des Arts

Tout a-t-il été déjà dit au sujet de l'aquarelle ? On a bien sûr, loué ses qualités, applaudi ce médium le plus à même de retranscrire la lumière et capable d'opérer une symbiose parfaite de l'eau et des pigments, faisant surgir des visions à la fois puissantes et délicates.
Mais alors pourquoi l'aquarelle n'arrive-t-elle toujours pas, aujourd'hui, à se débarrasser de cette image de croquis coloré préalable à l'oeuvre finie, de "croqueton", pour reprendre l’expression des frères Goncourt ? Les raisons sont sans doute en partie historique. Pour paraphraser la pensée de Pierre Rosenberg, dans un de ses ouvrages, nous avons eu, en France, un David mais pas de Turner, Un Gustave Moreau mais pas d'Emil Nolde. La France, avec sa tradition artistique séculaire, a-t-elle assuré la primauté du dessin et de la grande peinture à la composition bien assise au détriment des libertés de l'aquarelle ? Peut-être.

Pensez grand, pensez simple, pensez vous-même.

Il n'est pas possible d'avoir une notion de la valeur des points à la cotation pour la vente car la valeur du point est entièrement subjective. Elle dépend de ce que l'artiste pense de la valeur de son travail, et de ce que l'acheteur potentiel pense de la valeur de l'artiste.
Une façon de la déterminer est la cote qu'atteint une oeuvre en vente publique, mais même ce moyen d'estimation est aléatoire, car cette valeur dépend de nombreux facteurs (économiques, suivant la mode, etc.).
De plus, pour un même artiste, la valeur du point se modifie en fonction de l'importance l'oeuvre. Le point pour un 20F est souvent plus cher qu'un point pour un 100F.

Si la peinture de Michel Jouenne évoque le soleil, c’est moins par le choix de ses thèmes, Provence ou océans, que par l’expression de sa vitalité. Les hommes ne naissant pas également pourvus de cette force instinctive. Il semble que les peintres ne soient pas dotés de la même énergie. Michel Jouenne est un amoureux des horizons, un épicurien de la couleur. Il dirige sa toile comme un capitaine son navire : à l’expérience et au feeling. Sans négligence, sans avarice, sans remords. Avec plaisir, intelligence, humanité.

« La peinture n’a jamais eu rien à dire. Le peintre n’a pas de message. Qu’est-ce que ce mot à la mode qu’on emploie à tort et à travers ? ». Anso

« La peinture est par essence un monde sans parole, qui peut, à ce titre, paraître effrayant tant les mots n’y ont pas leur place. Comme la danse a pour essence le mouvement, la peinture a pour essence le rapport des formes et des couleurs. J’oserais dire qu’il s’agit là du vrai sujet de la peinture ». Igor Bitman

Si vous n’êtes pas capable de dessiner un homme qui tombe du quatrième étage avant qu’il arrive au sol, vous ne saurez jamais dessiner ! (Delacroix)

Ne laissez jamais les règles de la technique vous empêcher de faire progresser votre peinture.

(Stan Miller)

Par ce suprême échec que l'art est toujours, l'homme, éternel tricheur de lui-même, essaye de faire passer pour une réponse ce qui est condamné à demeurer comme une tragique interpellation.

Romain Gary, la Promesse de l'aube

Le terme lithographie est connu de tous. Mais sait-on sans hésiter qu’une lithographie n’est pas une reproduction mais une œuvre originale ? Sait-on qu’une véritable lithographie doit d’abord être dessinée sur une pierre par l’artiste lui-même ? Pas toujours, hélas !
Un développement anarchique du marché de la lithographie dans les années 1970 a conduit à des abus de tous ordres : reproductions photographiques imprimées, limitation de tirage non respectée, artistes complaisants, ont largement contribué à dénaturer et discréditer la lithographie.

Que l’on soit artiste professionnel ou vendeur occasionnel d’une de ses créations, il convient avant tout de bien cerner ce que l’on cède en vendant un tableau. S’agit-il de la toile, de l’image qu’elle porte, de son exploitation ? Sous des dehors parfois difficiles, l’arsenal juridique, en la matière, vise essentiellement à détacher l’objet créé (tableau, sculpture..) de la démarche créatrice elle-même. Et d’éviter les abus, préjudiciables à l’auteur comme à l’acquéreur.