....Parce qu'elle se mit à pleurer, avec une urgence telle qu'elle fut incapable de parler. Jamais je n'ai vu ma mère pleurer ainsi. Ma mère n'était pas une émotive, une pleurnicheuse : un calme mystérieux l'habitait constamment. La voir secouée de sanglots, voir ces larmes se déverser sur son visage fut un choc horrible, viscéral. Je crois avoir dit, Pardon, je crois avoir dit, Maman, je crois avoir dit je t'en supplie. Mais peut-être n'ai-je rien dit du tout.