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3.96/5 (sur 3482 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Coleraine, Irlande du Nord , 1972
Biographie :

Maggie O’Farrell est une romancière et journaliste britannique.

Elle a grandi entre le Pays de Galles et l'Écosse. A l'âge de huit ans, elle est frappée par un virus qui l'empêche d'aller à l'école pendant un an. Cet événement sera repris dans l'un de ses romans, "La distance entre nous" ("The Distance Between Us", 2004, Prix Somerset-Maugham 2005).

Après des études littéraires à l'Université de Cambridge, elle exerce de nombreux emplois, notamment celui de critique littéraire. Parallèlement à son activité de romancière, Maggie a travaillé comme journaliste, notamment à Hong Kong. Elle a également enseigné l'écriture créative.

Face au succès de son premier roman, "Quand tu es parti" ("After You'd Gone", 2000, Betty Trask Award), elle prend la décision d’abandonner sa carrière de rédactrice en chef des pages littéraires de l’Independent on Sunday pour se consacrer à l’écriture.

"Cette main qui a pris la mienne" ("The Hand That First Held Mine") est lauréat du prestigieux Costa Book Award 2010.

Les romans de O'Farrell tournent autour de thèmes récurrents : la complexité des relations entre deux sœurs, la perte d'un être cher et les conséquences que celle-ci entraîne dans l'existence de ses personnages.

Elle est mariée au romancier William Sutcliff, avec lequel elle vit à Édimbourg.

site officiel : http://www.maggieofarrell.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/MaggieOFarrellBooks

Hanmet
Cette main qui a pris la mienne
I am I am I am
Assez de bleu dans le ciel
En cas de forte chaleur
L’étrange disparition d’Esme Lennox
La distance entre nous
La maitresse de mon amant
Quand tu es parti

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Source : livres.fluctuat.net
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Le Portrait de mariage


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Lorsqu'on le lui demandait, la fille - une femme, désormais - retirait son gant de fauconnier, prenait la main des gens pendant quelques instants et pinçait leur chair entre le pouce et l'index, là où toute l'énergie de la main se concentre, avant de leur faire part de ce qu'elle ressentait. Ce geste, disaient certains, vous étourdissait, vous vidait, comme si la fille absorbait toute l'énergie contenue en vous ; d'autres le disaient revigorant, revivifiant, telle une pluie qui vous tombe dessus. Tout se déroulait sous les cercles que son oiseau décrivait dans le ciel, les ailes déployées, poussant des cris comme des avertissements.
Les gens disaient qu'elle se prénommait Agnes.
P68.
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La peur commença à l’envahir comme la mousse envahit une pierre. Elle sentait que quelqu’un ou quelque chose s’était glissé derrière elle, là, dans son dos. Elle resta immobile devant son assiette vide tandis que l’angoisse montait. C’était une chose sombre, gélatineuse, aux contours incertains et changeants ; elle n’avait pas d’yeux, seulement une bouche béante et mouillée d’où sortait un souffle humide, gazeux. Cette chose – Lucrèce le savait sans même avoir besoin de se retourner – était sa mort. Si ce mariage se réalisait, elle mourrait, comprit-elle, peut-être pas tout de suite, mais bientôt. Jamais plus ce spectre, fantôme de sa propre déchéance, ne la quitterait.
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La certitude selon laquelle il nourrit le projet de la voir mourir est comme une présence à côté d'elle, un oiseau de proie au plumage sombre posé sur le bras de sa chaise.
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Les mariages se brisent non pas à cause de ce que l’on dit, mais de ce que l’on ne dit pas.
P504
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C’est à cet instant, agrippée au rebord de la fenêtre, qu’elle la découvrit : une forme effilée, sinueuse, se mouvant d’un bout à l’autre de la cage. La tigresse ne semblait pas marcher, mais couler, comme si son essence même était fluide, bouillonnante, telle la lave d’un volcan. Dans le noir, les barreaux de la cage en regard des rayures de son pelage semblaient presque invisibles. La tigresse était orange, couleur de vieil or, feu fait chair ; elle était puissance et colère, elle était exquise et féroce. Elle portait sur son corps les barres verticales d’une geôle, comme marquée pour ce sort précisément, comme destinée à la captivité depuis le départ.
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Il ne peut pas lui vouloir de mal, puisqu’il désire qu’elle l’embrasse, qu’il lui tend les lèvres, ces lèvres qui se trouvent juste sous les siennes, qui maintenant appuient, recouvrent sa bouche, tandis que sa grande main encercle sa nuque, un geste que personne ne pourrait accomplir s’il était prévu, s’il était planifié que – non, c’est impossible, elle s’est trompée, il l’aime forcément, la chérit forcément, la respecte, car personne sinon ne lui donnerait un tel baiser, chaud, passionné, à pleine bouche avec la pointe de la langue, personne, non, personne ne pourrait en même temps nourrir le projet de tuer quelqu’un et l’embrasser comme s’il cherchait à verser son âme en elle ?
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Agnes, pendant longtemps, s'est représenté la mort sous la forme d'une salle éclairée de l'intérieur, plantée au milieu d'une lande. Les vivants habitent cette salle, tandis que les morts errent tout autour, pressant leurs mains, leur visage et leurs doigts contre ses vitres, cherchant à tout prix à y entrer, à rejoindre les leurs. Certains à l'intérieur de la salle peuvent les entendre et les voir; certains peuvent leur parler à travers les murs; mais la plupart n'en sont pas capables.

-p269-
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Perdre votre sang-froid, c’est perdre la bataille. 
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Les Polonais, néanmoins, sont doués pour tuer les rats. Leur extermination est pour eux un divertissement ; ils accrochent de la nourriture comme appât à une ficelle et attendent, tapis dans l'ombre, avec une énorme pelle. Quand les bêtes apparaissent - luisantes, le ventre pendant, gavées par les rations des matelots -, les Polonais leur sautent dessus en criant, en chantant, avant de les frapper à mort, éclaboussant murs et plafonds de cervelle et d'entrailles. Puis ils leur coupent la queue et la pendent à leur ceinture en buvant tour à tour au goulot d'une bouteille remplie d'un liquide transparent.
À vomir, hein ?

P199
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Lucrèce [Médicis] réfléchit à ce conseil prodigué par ce père désormais mort : sentiments, action nécessaire. Les deux, voudrait-elle demander, ne peuvent-ils pas coexister ? Une action nécessaire ne peut-elle donc jamais être dictée par une émotion ? 
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