Mai Nishikata

Je vais m'appliquer à vous rendre jalouse.

- Vous avez toujours réponse à tout, hein ?
- Merci.
- Ce n'était pas un compliment.

Deux choses. Premièrement, je ne fais pas l'amour. Je baise. Brutalement.

"Cette pression en moi devenue si familière. Et tout mon corps qui s'éveille. Son regard toujours rivé droit sur moi. Oui, c'était donc ça... j'ai eu peur. Peur de ce regard qu'il pose sur moi. Je ne peux plus me mentir, mon corps et mon coeur aussi, tout mon être le réclame." # Sayo

Fuji : La plupart de ces "mots doux" que vous m'adressez ne me font pas davantage d'effet qu'un simple bonjour.

Bientôt un mois... depuis le début de notre "jeu". Et en moi, toujours pas l'ombre... d'un sentiment amoureux...

Mais entre lui et moi… ce n’est pas de l’amour. Tout ceci… n’est qu’un jeu. Le premier qui baisse sa garde… a perdu.

Avoir une relation purement charnelle ne veut pas dire... se faire traiter comme un objet.

Ça m'agace de le reconnaître mais vous avez fait preuve d'humanité

Ces derniers temps, il agit parfois comme si j'étais sa chose. Dès le début, il s'est montré insolent, mais ça ne l'empêchait pas d'être prévenant. Avant, il me prenait en compte, à sa manière. Enfin, j'imagine que ça fait partie du jeu. Et puis, l'équilibre a été rompu. Le jeu aurait dû prendre fin.

Une peau en sueur, des chairs qui glissent l'une contre l'autre, ce bruit mat de corps qui claquent.
Telle est l'essence même du sexe. Et c'est ce qui me fait me sentir pleinement « vivant ».

J'imagine qu'il préfère cacher sa vulnérabilité. Quel appartement impersonnel, on se croirait dans un hôtel. Je m'étais déjà fait cette réflexion, à ma première visite. Pour lui, même cet espace n'est qu'instrumental. Jusque chez lui, cet homme refuse de dévoiler son intimité.

Tout ceci… n'est qu'un jeu. Le premier qui baisse sa garde… a perdu.

À l'adolescence, le mot "aimer" ne semblait pas si compliqué à appréhender.

- Je vous trouve ravissante.
- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu.

Après deux semaines passées à s'ennuyer, depuis la rentrée, j'ai croisé les doigts pour que ma vie au lycée soit plus fun. Malheureusement, les profs n'arrêtent pas de m'engueuler, ils m'ont même confisqué mes mangas, mais coup de bol, Sei Ôtori et Ran Kurono, vous êtes arrivés dans ma vie, et vous, vous êtes fun.

Toute la journée... Je n'ai pensé qu'à une chose. A ce moment où je pourrais enfin vous toucher.

Nous ne sommes pas des animaux, nous les femmes.

- vous allez me refiler votre virus
- dans ce cas, plus de raison de ne pas dormir ensemble
- Ça ne raisout pas le problème
- oh moi, j’aime bien l’idée

L’amour… Ce sont toujours les autres qui le définissent comme tel… Son corps appelle le mien, mon corps la désire…Mon cœur brûlé comme s’il se déchirait. Est-ce que c’est ça « l’amour » ?