Conjuration
extrait 2
Qui pourra jamais dire pourquoi
les arbres nouent leurs racines.
Qui sait si regarder à l’intérieur,
et si baisser les yeux,
nous affranchira de la cécité.
Mais maintenant réveille-toi.
Combien de fièvre
se déploie sur nos plumes.
La joie de nos doutes
nous en rendra dignes.
//Anna Gual
/ Traduit du catalan par François-Michel Durazzo.