"La vie peut être compliquée, semée d'embûches et d'épreuves, mais tout arrive à point à qui sait attendre. J'ai su être patient, j'ai su pardonner, j'ai su avancer et la vie a mis Samantha sur mon chemin et cela a suffi à faire mon monde."
"La diplomatie, c'était le mot clé dans toute dispute."
"_Je ne la connais pas, et le peu que tu m'as dit ne m'aide pas. Si tu penses que c'est le bon moment, fais-le. Mais sache qu'une femme a droit à ses secrets, cela ne veut pas dire que votre relation n'est pas solide pour autant."
"_Rien que le fait de m'avoir vu couvert de cambouis, ce jour-là, t'a révulsé.
_N'importe quoi ! J'étais surprise, c'est tout. Peu m'importe que tu sois mécanicien ou banquier, l'important c'est la personne que tu es."
- Nick, rien ne t’énerve ?
Je me tournais vers lui pour le dévisager.
- En un an que je te connais, je ne t’ai jamais vu te battre contre qui que ce soit, pas même perdre ton calme.
Si tu savais, avais-je envie de lui répondre, mais à quoi bon ? J’avais eu ma période de violence au collège et au lycée, comme n’importe quel adolescent en pleine crise. J’avais toujours eu de la chance de ne pas m’être fait arrêter. Je me rappelais de ma dernière bagarre, un petit malin m’avait traité de tacos. Je lui avais fait sa fête et l’avais menacé que si mon nom filtrait, il vivrait un enfer.
Je m’étais fait percer l’oreille gauche malgré le désaccord de mes parents, mais je n’avais jamais été tenté par les tatouages jusqu’à la mort de mon cousin. Je m’étais fait un phénix entouré de flammes qui couvrait toute mon omoplate. J’étais en colère contre le monde entier, mais cela ne regardait que moi.
Elle possédait un QI avec lequel peu de personnes de son entourage ne pouvait rivaliser, pas même le futur prétendant. Elle parlait huit langues Bengali, Anglais, Hindi, Santali, Kurukh, Ourdou, Népali et le Français dont elle avait validé l’aptitude le mois dernier. L’une des langues la plus compliqué de la terre. Certes, elle avait un physique banal, cheveux et yeux noirs, de taille moyenne, un mètre soixante-cinq, mais ce qui arrêtait toutes ces familles était la couleur de sa peau.
Ma grand-mère paternelle me reproche encore ma naissance et pourtant mes parents n’ont eu aucune relation en dehors du mariage. Mon père a eu le coup de foudre pour ma mère, mais a fait les choses dans les règles. Je comprends pourquoi ma mère n’a pas voulu avoir d’autres enfants, car cela aurait été le même problème surtout si c'était une autre fille. Nous devons faire des garçons et…
Certes, plusieurs mauvaises nouvelles étaient traitées, mais c’était le lot du journalisme. Transmettre les faits. Ne jouant pas l’hypocrite. Plusieurs nouvelles étaient déformées parce qu’un homme ou une femme influent donnait des pots-de-vin afin que certaines choses ne soient pas mentionnées, mais c'était ce qui l’avait attirée ici, que tout le monde était logé à la même enseigne.
Elle n’était pas jalouse de ces jeunes filles qui acceptaient de se marier si jeune pour ne pas être une gêne pour leur famille, ou simplement pour laisser la place à leurs belles-sœurs qui deviennent des sorcières au fils du temps.
"On n'était pas du même monde, mais cela n'avait pas empêché qu'on se rencontre."