Quand on retrouve les petites, elles n’ont plus de sang aux joues. Autour de l’étang l’agitation grouille, les chiens, à bout, vont et viennent, la queue frétillante. Quand on les a remontées, elles se tenaient encore par la main, malgré les heures et les jours égrenés depuis leur disparition. Quand on les a sorties, leurs bottes de caoutchouc étaient pleines d’eau.