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Critiques de Manuel Valls (12)
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Pas une goutte de sang français

Entre autres exemples de son attachement profond à la France, l'ex-conseiller municipal de Barcelone consacre un chapitre entier à sa passion pour le chanteur Vianney, figure de proue du label Tôt ou Tard de Vincent Frerebeau, son ami proche. Ce, après avoir consacré un chapitre entier à ses goûts littéraires, un autre pour ses goûts sportifs, un pour la comédie, et un pour sa passion pour Gérard Depardieu. C'est dire à quel point ce livre est nécessaire. Dans un nouvel ouvrage politique qui sert à moitié d'exutoire autobiographique, de mea-culpa stratégique et de tract politique, Manuel Valls nous présente ici un long CV de 224 pages, adressé à n'importe quel parti qui aura les faveurs du scrutin national de 2022.
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Un été impardonnable : 1936 : la guerre d'Esp..

Lecture obligatoire pour les passionnés de l'histoire de l'Espagne. Gilbert Grellet nous plonge dans les coulisses de la politique européenne des années 30. Un Léon Blum impuissant face aux instigateurs de la guerre allemands et italiens sous le regard consentant de Winston Churchill. Contient des passages remarquablement macabres de la dernière guerre fratricide espagnole avec des personnages dignes d'un film de Tarantino
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Zemmour, l'antirépublicain

Non, il faut juste remettre à l'endroit ce qu'il dit sur Zemmour et on aura un semblant de vérité, semblant dis-je car je crains que ce verbiage sans aucun intérêt ne plombe le débat plus qu'il ne l'éclaire. La cible étant en vérité la sienne, mais je vois mal ce parasite de la politique faire son autocritique.
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Un été impardonnable : 1936 : la guerre d'Esp..



Gilbert Grellet est écrivain et journaliste. Il a dirigé le bureau de l'Agence France Presse à Madrid pendant cinq ans. Son ouvrage « Un été impardonnable : 1936 : la guerre d'Espagne et le scandale de la non-intervention » a été préfacé par Mauel Valls. le titre résume le point de vue de l'auteur sur les premiers mois de 1936, pendant lesquels éclate la terrible guerre civile espagnole.

L'auteur expose en de courts chapitres les phases du début de la guerre. Les conquêtes des nationalistes, la défense des républicains permettent de dresser le tableau spatial du conflit. Rapidement, cette guerre s'ouvre à l'international…Les pays voisins sont directement concernés. L'Allemagne nazie et l'Italie fasciste viennent en aide aux nationalistes, tandis que l'URSS s'engage aux côtés des Républicains. Mais la France du Front Populaire est coincée entre sa volonté d'aider et les républicains et l'Angleterre qui veut éviter la victoire des « Rouges ».

Le propos du livre est donc d'analyser le comportement et les hésitations du gouvernement du Front Populaire dirigé par Léon Blum. le choix de la solution de non-interventionnisme, et dans ce cadre, la recherche d'une solution avec l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie … soulignent l'hypocrisie de Léon Blum et précipitent l'échec des républicains espagnols. Gilbert Grellet en rend responsable Alexis Léger, le secrétaire général du Quai d'Orsay ( le poète qui écrit sous le pseudonyme de Saint-John Perse). Proche des Anglais qui préfèrent les militaires nationalistes, Alexis Léger avance le danger de perdre l'allié britannique … et l'emporte : Léon Blum décide de ne pas intervenir.

Les faveurs de l'auteur vont clairement au camp républicain. Les massacres perpétrés par les troupes nationalistes sont exposés parfois dans leurs détails crus. Il n'oublie pas, cependant, les exactions commises par les anarchistes sur les religieux.

Mais la lecture reste orientée par la connaissance des évènements ultérieurs… le défaut d'une décision forte et rapide en faveur d'une aide aux républicains explique-t-il la marche vers la guerre mondiale ? Quant au choix « impardonnable » de Léon Blum … la complexité de l'époque atténue la sévérité du jugement. La thèse de l'auteur apparaît trop appuyée.















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Pour en finir avec le vieux socialisme... e..

Ce livre a au moins une qualitè : on découvre ici la vision du "socialisme" de Manuel Valls.... Pour le reste , l'on comprend qu'il est failli étre exclu du ps.... Il n'a de socialiste que le nom et sa vision politicienne a tout a fait sa place au sein de l'ump... La différence avec Copé ou Sarkozy se cherche.... C'est dire la douche froide.... Un zéro bien sur.
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Zemmour, l'antirépublicain

C’est là qu’on voit la différence entre la nouvelle et l’ancienne génération : un jeune aurait simplement consacré 15 minutes de vidéo YouTube à ce décryptage du « phénomène Zemmour » et non un livre entier, et l’effet aurait été le même. À l’image du « Zemmour contre l’histoire », l’ancien premier ministre remet ses habits d’homme de gauche pour défaire, mensonges après mensonges, les sophismes et écarts avec les faits du polémiste désormais politique lui aussi.



Malheureusement, Manuel Valls n’est qu’un homme parmi les autres : lui aussi regarde trop la télévision. Sans doute la raison qui l’a mené à penser qu’il fallait absolument écrire sur un homme omniprésent sur les écrans durant la campagne mais finalement fortement ignoré lors du scrutin présidentiel. Valls s’est sans doute vu comme celui qui déchiffrerait l’immonde mal qui s’apprêtait à présider la nation. Encore une défaite ! Quand ça veut pas…
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Pas une goutte de sang français

« Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines. » Romain Gary

Mise en exergue de l’ouvrage, cette citation a de quoi interpeller.

Gary – Valls, deux époques à la « lie » si différente !

Gary aurait-il eu le même frisson d’identité face aux guets-apens qui bafouent le vivre ensemble de notre société actuelle ?

Hannah Arendt, citée par Valls, parlait déjà dans « La Crise de la culture » (Gallimard, 1961) d’un « effondrement plus ou moins général, plus ou moins dramatique de toute autorité traditionnelle ».

L’ère de l’enfant-roi prenait son envol.

Quelques décennies après, tout concourt à contester l’autorité, dans un monde où la mondialisation fait disparaître les frontières, met en cause la souveraineté nationale, malmène la pérennité du modèle social et accentue les peurs globales.



*

Il n’est pas né français, il l’est devenu.

Fils du peintre espagnol Xavier Valls – un nom catalan répandu - s’étant installé en France en 1949, Manuel voit le jour à Barcelone le 13 août 1962, au cœur des vacances d’été.

Jeune homme, il n’aura de cesse de déposer ses repères, des balises, comme les cailloux du Petit Poucet peut-être… mis bout à bout, ces pointillés forment un hexagone.

Il reconnaît être un médiocre joueur de foot, plus à l’aise dans les gradins.

*

L’Homme est plus froid qu’un glacier blessé.

« J’aimerais crier mon inquiétude, trouver les mots justes, le bon ton. Question de génération – je suis trop corseté pour renverser la table. Je l’avoue, Greta Thunberg m’inspire le respect, même si elle vous engueule plutôt qu’elle ne vous parle. »

Ce n’est pas un marrant.

Lui qui a été enfant de chœur et a lu les Évangiles, s’il aime toujours visiter les églises, s’il est encore sensible à la solennité des grandes liturgies, il est aujourd’hui un homme sans foi; ce qui ne signifie pas qu’il a cessé de douter, ni de s’interroger… Son engagement politique n’a pas apaisé ce désir profond de spiritualité. La franc-maçonnerie non plus, son passage y a d’ailleurs été très bref.

L’homme se cherche. Son bouclier, c’est la laïcité.

*

À défaut de mythologie familiale, je me suis fabriqué un imaginaire personnel à travers les livres.

Je reconnais, à la lecture de son ouvrage, une immense culture et un art affirmé pour le beau discours.

Mais qui l’écoute ?

La plupart des jeunes députés de la République en Marche me témoignent du respect, celui qu’on réserve aux vestiges préhistoriques.



*

J’ai eu la toute personnelle impression durant ces deux cent pages d’une longue complainte, celle des pleureuses accompagnant une vie passée… oubliant qu’à la maison d’autres s’activent aux fourneaux pour construire le monde d’après.

*

« Barcelone Paris. Partir revenir. » Manuel Valls a quitté la France en 2018, détesté par son propre camp, insulté sur les réseaux sociaux, pris à partie dans la rue. Il a connu l'ivresse de la popularité et la douceur des honneurs avant d'éprouver la brutalité de la chute. En Espagne, il est parti retrouver la paix, le bonheur de vivre, la lumière du soleil sur la Méditerranée. Trois ans plus tard, il vit toujours à Barcelone mais la France lui manque, et il y revient de plus en plus régulièrement.

Lui, le fils d'une Suisse-Italienne et d'un Espagnol, naturalisé à vingt ans, le républicain de gauche, l'admirateur de Romain Gary qui, comme lui, estimait que la France « coule dans ses veines », a cherché les raisons de son attachement à un pays auquel il a consacré toute sa vie d'homme public. Une chapelle, un glacier, une librairie, un mémorial, Gérard Depardieu, Vianney ou les Badinter, il a tenté de mettre des mots sur l'amour d'une patrie. Parce qu'il a souffert en la voyant attaquée, parce qu'il s'est battu contre celles et ceux qui, à ses yeux, en dénaturent les valeurs. Ceci n'est pas un livre politique. Ceci est le récit d'un cheminement vers la réconciliation.



Une écriture riche et intéressante qui témoigne d’une curiosité sans cesse aux aguets.


Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..
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L'Exigence

2015, une année terrible pour l'intégrité de la nation française. En janvier d'abord, les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, puis en novembre au Stade de France, dans plusieurs bars et restaurants et enfin dans une salle de concert. Tout cela deux semaines avant le sommet international sur le climat à Paris.

Deux discours de politiques sécuritaires de Manuel Valls, Premier ministre en exercice prononcés devant les députés. Des propos guerriers et d'unité nationale. Très digne et puissant à la fois.
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L'Exigence

Un recueil court retraçant les deux grands discours de Manuel Valls suite aux attentats de Charlie hebdo et de l'hyper cacher de Vincennes.



Nourrir l'exigence

Discours du 13 Janvier 2015

Discours du jeudi 19 Novembre2015

(prorogation de l’état d'urgence)
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Sécurité : La gauche peut tout changer

Pour comprendre la vision d'un politique , il faut lire ces textes . Ici le nouveau premier ministre français aborde une thématique qui lui est chére : la sécurité. Qui pourtant est une thématique de "droite" traditionnellement. Mais pourquoi pas en faire un sujet de gauche au fond ? Valls décrit donc ici sa "perception" du probléme préféré de Pernaut... Et que dire ?? Si l'on ne sait pas que Valls est " socialiste" , l'on se dis que l'on a le guide pratique du parfait politique de droite.... Les mémes clichés sur les méthodes miracles ... Ici aucune pédagogie , aucune perspective sociale, que de l'autoritarisme... On arrive à la fin en se disant que le livre doit étre sponsorisé par l'ump.... Consternant ... Un zéro bien sur...
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Le courage guidait leurs pas : 12 destins f..

Un livre vite expédié par notre ancien premier ministre à propos du courage. cela n'est pas inintéressant… Mais souvent attendu. à la fin qu'en reste-t-il? Pas grand chose, hélas…

On aurait aimé que l'auteur prenne un peu plus de risque et approfondisse sa pensée. Bref, qu'il fasse preuve de courage…
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Pour en finir avec le vieux socialisme... e..

Pas inintéressant, mais je m'attendais à un peu mieux. En tt cas, ce livre permet de mieux comprendre les idées de M. Valls, qui ne manquent pas toujours de pertinence
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