Marc Ballabriga

La justice de Perpignan et ses incompétents ou exécuteurs magistrats dépourvus d’humanité nous ont privé tous les quatre de le revivre un jour. J’ai un gout très amer envers cette institution qui prétend rendre la justice, par le biais de personnes qui ne vivent pas dans le même monde, et se sentent au dessus des lois et des hommes qu’ils jugent, avec une pointe
de mépris perceptible à chaque audience. Une chose est certaine, elle moralise les justiciables alors que ses membres sont loin d’être blancs, mais surtout bien à l’abri. Pour avoir fréquenté ce système pendant des années, ces magistrats sont protégés de leurs actes, s’ils commettent de graves erreurs judiciaires leur responsabilité personnelle n’est jamais engagée.
Ils sont indivisibles au nom de l’institution qu’ils représentent, ce qui constitue, selon moi, la plus grosse ineptie de ce système où tout est permis…
Il y a tant à dire, des procès expédiés en moins de dix minutes, des procureurs qui dorment pendant les audiences, et réveillés par un président du tribunal, pour prendre la parole, des dossiers jugés sans avoir été étudiés correctement, juste ils les survolent… Des avocats qui s’arrangent entre eux, qui transigent avec un juge au détriment de leurs clients mais pas
de leurs carrières. Des procès au pénal, dignes d’une mascarade où tout est déjà décidé avant les plaidoiries. J’attribue le premier prix d’interprétation au festival du cinéma à ces excellents comédiens. Le monde que l’on nous vend n’existe pas… Il existe une omerta au sein de notre société concernant
cette organisation. Que dire de cette institution moralisatrice sur le fonctionnement de la société, quand on sait qu’elle fait partie des plus mauvais payeurs de l’état ? Il suffit d’aller à la rencontre d’un médecin ou d’un interprète qui a déjà été requis lors d’enquêtes judiciaires, et de leur demander si leur collaboration a été rémunérée en temps et en heure…

Quand il arrive une difficulté dans la vie, le réflexe humain est d’aller chercher de l’aide à l’extérieur, tendre la main dans l'espoir qu'elle sera prise par une personne bienveillante. J’ai appris, de part mes expériences de vie, la solution réside en nous. Jésus a dit : « connais-toi toi-même », j’en mesure aujourd’hui la signification. Chercher en soi est se connecter avec son âme, la connaissance universelle nous l’avons en nous tous, aussi faut il la chercher au plus profond de son être. L'introspection, ou plus communément appelée le miroir de soi, est le passage obligé pour établir, et renforcer cette connexion. L’intuition est ni plus ni moins le lien inconscient avec son « MOI originel », il nous envoie des messages, nous guide, et nous protège. Notre destinée liée au chemin à parcourir est souvent bien loin de toutes nos aspirations, fortement insufflées par cette société de consommation qui nous maintient enchainée.

Ce livre est plus un témoignage d’une petite partie de mon existence, période correspondante à ma renaissance. Je me dois de l’écrire afin de partager mon expérience, comme quoi rien n’est jamais perdu. Il faut avoir foi en soi avant tout, sortir des sentiers battus pour avancer. Il n’y a aucune logique à ce que j’ai vécu, enfin c’est ce que je pensais. Avec le temps, je
comprends le sens de ce chemin, de ses difficultés. Tout à un sens, tout est lié, il n y’a pas de hasard, de toute façon il n’existe pas. Il demeure pour ceux qui refusent de comprendre et d’évoluer.
Quand on suit son intuition, on est amené à faire des choix qui paraissent insensés. Ils nous conduisent vers des expériences de vie incroyables, nous font gouter à sa magie et à ses surprises.

Cette place dans mon coeur tu la partages avec tes deux frères, il suffit que l'un de vous manque à l'appel et il se met à saigner. Une hémorragie qu'on ne stoppe pas, la médecine n'a pas encore inventé le remède miracle contre ce type de souffrance, alors elle vous assomme avec des molécules qui permettent à l’esprit d’accéder à une autre réalité où la douleur est pansée. La médecine prescrit une drogue légale, distribuée sans compter, avec la complicité des médecins au profit du lobby pharmaceutique. Un marché très lucratif qui lobotomise les cerveaux de ceux qui souffrent, pendant que d’autres s’enrichissent sur leurs dos.

Magifique récit je vous invite à le découvrir et à le faire découvrir...

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La justice a un coût, quand on a des difficultés financières on ne peut faire face. L’aide juridictionnelle c’est une grande farce, à moins d’être au R.S.A personne n’y a droit. Là aussi, il y a des choses à revoir, cette institution est une machine à fric comme le dit si bien le chanteur Cali dans sa chanson « le droit des pères ». Ce qui est malheureux, rien ne change, l’Etat ne prend pas en compte les difficultés de chacun, il préfère aider les assistés à vie en espérant bénéficier de leurs suffrages au moment du scrutin, au détriment du « bon » citoyen qui a travaillé toute sa vie. Pour lui, en cas de difficulté, c’est système D : marche ou crève…

une dernière citation juste pour vous donner l'envie d'ouvrir ce magnifique témoignage

J'attrape ces cachets par poignet et les avale sans difficulté aidées de quelques gorgées alcoolisées. « Mr Label 5 » joue son rôle à la perfection, sans son aide, je ne pourrais effectuer ces derniers gestes. Finalement ce n’est pas si difficile, elles passent aussi bien que les hamburgers. Je sens avoir franchis le point de non retour, après avoir tout ingurgité. Je n’ai pas peur non vraiment pas, je me sens bien. Serait-ce l’ivresse ? Peut être…
Ou le sentiment d’une délivrance à venir qui viendra me faucher dans mon sommeil.

Depuis, la réalité a surgi et j’ai pris conscience de ma situation. Plus de travail, plus d’argent, plus d’envie, un coeur en miette, une injustice et une incommensurable douleur due à ton absence. Des questions me viennent, comment en suis-je arriver là ? Difficile de comprendre, l’amour d’un papa n’a pas de limite. Je me suis mis en danger, j'ai tout perdu pour être avec toi. Le prix n’était pas cher payé pour te retrouver, il l’est pour t’avoir perdu.