Marc Hélias : Ce Finistérien se rêvait médecin. Mais un échec au concours en décidera autrement. À défaut de soigner les hommes, il les observera. D'abord comme journaliste dans les territoires d'outre-mer, puis comme romancier prolixe.
Passionné de politique et d'outre-mer - il y a fait ses premiers pas de journaliste-, Marc Hélias a pris la barre de la communication polynésienne en 1993. À Papeete, puis à Paris où il finit par jeter l'ancre en 2000, tout près de l'île de la Cité.
«Les amants du Verdelet», son premier roman écrit en deux mois, est jalonné de meurtres, suicides et disparitions. Du Val-André de la Belle-Epoque jusqu'au bagne de Cayenne, Marc Hélias trousse une épopée haletante, historique et policière, nourrie de mythologie bretonne. Genre qu'il poursuivra dans ses deux autres romans. «Le moine rouge du Tro Breizh» et «La malle aux épices» ne sont pas tendres à l'égard des notables.
L'angoisse de la mort a poussé Marc Hélias à écrire. C'est «elle» qui rôde encore dans ce quatrième roman: l'Ankou.
Sa surprise fut si grande qu'elle crut qu'il portait un masque tant l’aspect physique de cet homme lui était inconnu. Elle n'avait jamais vu de sa pauvre vie pareille peau. Elle était noire, comme cuivrée, et d'une grande beauté.