Le botaniste, pourtant n'est pas le jardinier. Ce malentendu dure depuis le XVIIe siècle. C'est le jardinier qui accompagne le développement des plantes. Il les veille, il les maintient en vie. A l'inverse, le botaniste coupe les plantes, il les observe dans la mort pour mieux les situer à l'intérieur du vivant. Ce sont deux modes de connaissances aussi intimes qu'opposés (...) (p. 102)