Il s'était posé sur un arbre échoué, blanchi par le sel et le soleil. A une centaine de mètres, un phoque étendu sur le sable. Toujours le même. Le museau gris-blanc. Vieux certainement. Il l'avait nommé Ernest. La bête venait chasser les truites de mer. Celles qui entrent et sortent des rivières d'eau douce à leur embouchure lorsque la mer gonflée venait s'y mêler. Parfois aussi un saumon dans la gueule. L'homme admirait la solitude du phoque. Souvent, de retour en ville, l'image remontait en lui.