Lander, dans son véhicule, avait élaboré un plan d'action. Ça allait être de l'équilibrisme. Faire se rencontrer deux adversaires pour en réduire le nombre et accomplir sa double mission d'un seul coup. Sur le papier c'était envisageable. Il savait très bien que sur le terrain, l'aléatoire et les hasards jouaient avec le destin. Il faisait confiance à ses réflexes en action, à son calme et à sa capacité d'adaptation. Il s'était entraîné longtemps et régulièrement, jusqu'à ce que son corps et son esprit réagissent mécaniquement dans de telles circonstances. Mais lors d'un ballet en enfer, les chorégraphies s'improvisent, il le savait aussi.