Je crois que l’homme sera littéralement noyé dans l’information, dans une information constante, sur son corps, sur son devenir corporel, sur sa santé, sur sa vie familiale, sur son salaire, sur son loisir. Ce n’est pas loin du cauchemar. Il n’y aura plus personne pour lire. Ils verront de la télévision. On en dépose tout partout, dans la cuisine, dans les water-closets, dans le bureau, dans les rues. Où sera-t-on... Tandis que l’on regarde la télévision, où est-on... ? On n’est pas seul. On ne voyagera plus, ce ne sera plus la peine de voyager. Quand on peut faire le tour du monde en huit jours, en quinze jours, pourquoi le faire ?