Les infirmières rabâchaient suffisamment à Vivienne que la vie serait plus simple si elle donnait le sein. Il n’empêche qu’elles avaient raison. Pas besoin de nettoyer et de stériliser les biberons, de calculer les grammes, les centilitres, la température. On passe directement du berceau au sein. Mais voilà, certains campent sur leurs positions. Catherine fut frappée de constater que Vivienne s’estimait trop sophistiquée pour donner le sein, comme si cet acte était réservé au bas peuple n’ayant pas les moyens d’acheter du lait en poudre.
Le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour l’enfant, avait dit une infirmière. C’est naturel, avait dit une autre d’un ton assez condescendant pour donner envie à Vivienne de lui mettre sa main dans la figure. Naturel ou non, quelle importance ? Elle ne comprenait pas ces femmes qui se dévouaient corps et âme à leur bébé et qui tenaient à le garder accroché à leur sein à toute heure du jour et de la nuit.
À ses yeux, il n’y avait rien de pire que de passer des heures devant le miroir chaque matin comme le faisaient la plupart de ses amies.
Vivre avec sa mère, c’était comme vivre avec un mauvais colocataire : en général, elle se croyait seule au monde et, une fois de temps en temps, elle prenait en compte la présence de ses filles juste assez longtemps pour leur donner envie de hurler.
Après tout, il avait passé sa vie à chercher à leur plaire, à devenir l’homme dont ils seraient fiers. Les vieilles habitudes ont la peau dure.
La seule chose qui aide, c’est le temps. La douleur ne s’en va jamais vraiment, mais, avec le temps, j’apprends à la maîtriser.
La réussite peut être interprétée de différentes manières. Pour moi, elle est synonyme de bonheur.
Le futur appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves.
Eleanor Roosevelt
Le temps, c’est de l’argent.
Rien de tel que la pâtisserie pour se remonter le moral !